blog cours de theatre

blog ouvert sur le théâtre vivant. Vie, avis et projets d'une troupe d'étudiants en formation de comédien en atelier theatre à Mantes-la-Jolie, près de Paris
Home

Aller au menu | Aller à la recherche

Clown

, 18:47 - Lien permanent

Un clown est un personnage comique. Le mot vient de l'ancien anglais « clot » ou « clod », désignant un être rustaud et maladroit.

Sommaire 1 Clown de cirque 2 Clown de théâtre 2.1 Dans le théâtre élisabéthain, au XVe siècle 2.2 Scène contemporaine, au XXe siècle 3 Clown, rock et danse 4 Découvrir le clown en soi 5 Le clown en entreprise et dans le commerce 6 Clown-thérapeute 7 Origines : besoin du personnage clownesque comme contre-point à la tragédie 8 Le clown diversifié 9 Le clown maléfique 10 Anecdotes 11 Voir aussi 11.1 Articles connexes





Clown de cirque



Paul CézanneAu tout début, le clown est né en Angleterre dans les cirques équestres quand les patrons de ces cirques se sont rendus compte que le public s'ennuyait. Il a engagé des paysans qui ne savaient pas monter à cheval pour entrecouper les performances des cavaliers. (il "vandalisait" la piste entre chaque numéro d'où Clown de reprise)

Ensuite, petit à petit,durant le XVIIIe siècle, suivant les différentes acrobaties, il suivait toujours le mouvement pour le rendre drôle et attirant (le clown sauteur, le clown acrobate...). il devint réellement seul (toujours en Angleterre, même si le personnage s'étendait vers la France, connue elle aussi pour ces cirques)quand un protagoniste trouva le moyen de faire rire la salle sans avoir besoin des artistes qui l'entouraient, ce fut le premier clown maquillé et costumé comme un arlequin.

Il était souvent de condition sociale assez misérable et pouvait être porté sur l'alcool et la violence (d'où le nez rouge plus tard). Au fur et à mesure, il fut intégré dans le spectacle ayant souvent le rôle du souffre-douleur à qui il arrive plein de mésaventures, souvent en duo (le clown Blanc et l'Auguste).

Le clown blanc a un maquillage blanc, et des sourcils retracés révélant son caractère. Selon la tradition, il se déplace sur la piste toujours dos au public, ne le regardant jamais. Il utilise ses bras de façon très digne et démonstrative, semblant dire au public « Regardez comme je suis beau ». Son univers est réglé et c'est lui qui commande. L'Auguste est le clown au nez rouge (le plus petit des masques)il est toujours maquillé en noir, blanc rouge selon la tradition. Il peut traverser la piste et aller dans le public. Il déstabilise le clown blanc, même s'il est plein de bonne volonté. Le clown doit réaliser une performance au travers d'un numéro dans lequel les accidents s'enchaînent. Son univers se télescope souvent avec celui du clown blanc qui le domine. Pour les costumes, les maquillages et les ustensiles : ils ont évolués avec le temps et le clowns s'est maquillé avec des couleurs autre que le rouge, le clown blanc est devenu poète et musicien...

d'après de nombreuses personnes mais c'est encore invérifiable, le premier à avoir lancé le mouvement "clowns dans l'art" serait Mr Bonin, artiste clown. Les clowns eux aussi ont dorénavant un mouvement artistique en pleine expansion. Parmi les clowns ayant eu une renommée internationale, on peut citer Oleg Popov en Russie, le suisse Grock,en Angleterre Joe Grimaldi, les freres Hanlon-Lee et en France Jean-Baptiste Auriol, Footit & Chocolat, Dario & Bario, les Fratellini (Paul,Francois,Albert), Annie Fratellini & Pierre Etaix, les 3 Fratellini (les cradocks), Victor Fratellini, Achille Zavatta, Antonet et Beby, Rhum, Porto,les Cairoli , Charlie Rivel, les Bario, les Rastelli, Pipo, Alex, Michel Francini, Zippo, Mr Bonin, Josué, Leo Bassi, Jango Edwards, etc.

Dans le nouveau cirque, la fonction du clown et son style évoluent. Et l'art commence a s'y intéresser petit a petit avec notamment l'apparition d'un nouveau mouvement artistique, "le Boninisme".

Clown de théâtre Le clown de théâtre est arrivé début du XIXe siècle. Certains artistes voulurent mélanger Shakespeare et le cirque. Ce fut un bide total, le public voulait des acrobaties, pas du texte. Même si certains clowns sont célèbres grâce aux quelques phrases qu'ils lançaient comme "1,2,3..." ou "Musique!", cela n'en fait pas forcément des clowns-acteurs.

Puis plus tard (XXe siècle), les comédiens burlesques firent leur apparition comme Raymond Devos et Coluche, qui, dans tous leurs spectacles, ont gardé dans leurs gestes et état d'esprit une attitude typique du clown.

Dans le théâtre élisabéthain, au XVe siècle Le clown était, par exemple, un personnage traditionnel du théâtre élisabéthain. S'il était gaffeur, lourdaud et ridicule, il faisait également preuve d'un grand bon sens, et parfois même d'un cynisme proche de celui du bouffon. Il apparut dans le théâtre populaire en Angleterre au XVe siècle et remplaça le personnage d'old vice (trop vieux et pas assez commode pour faire rire) qui n'était autre que le serviteur et homme de main du diable. Évidemment, le clown étant un personnage de comédie, il n'était jamais à la hauteur des tâches sournoises que son maître lui confiait, ce qui servait évidemment la dramaturgie.

Scène contemporaine, au XXe siècle Dans la seconde moitié du XXe siècle ont eu lieu des expériences de rencontre et de fusion entre les différents genres clownesques et le théâtre. Un certain nombre de « types » ont émergé partout dans le monde. Sol, Buffo, Dimitri, Franz-Josef Bogner, Slava Polunin, Django Edwards, Boleslav Polivka, Feruccio Soleri, Dario Fo en sont des exemples.

Clown, rock et danse Depuis quelques années, le personnage du clown a été intégré dans une forme de rock violent : Insane Clown Posse, ainsi que par le groupe français Les Wriggles. On peut également noter l'émergence du krump (danse actuelle issu de Los Angeles, à l'instigation de Tommy le clown issu du hip hop clowning.

Découvrir le clown en soi Aujourd'hui, le clown est un objet d’apprentissage. Deux branches se distinguent assez nettement – de même que pour le théâtre et le chant. Une première branche reste dans le mode classique de la transmission d’un savoir faire. Un nouveau mode est celui de l’exploration de soi pour enrichir son savoir être : découvrir le clown en soi qui est déjà là, endormi voire réprimé.

Au début des années 1980 est apparue l'une des premières écoles de formation de clowns : le Bataclown 1 Formation basée sur un travail approfondi de l'improvisation, elle invite chacun "à la recherche de son propre clown". car Le clown n'est pas une fonction, mais un état : on ne « fait » pas le clown, on « est » clown.

Le clown en entreprise et dans le commerce De même que s’est développé un théâtre pour l’entreprise, des clowns ont élaboré des modèles d’intervention pour enrichir les congrès, séminaires, etc. d’entreprises ou d’institutions, ou pour contribuer à la formation du personnel. La "clownanalyse",basée sur l'improvisation et inventée par le Bataclown 2, remporte un succès considérable dans les séminaires et congrès d'entreprises, avec à son actif plus de 1000 prestations, depuis plus de 25 ans. Le principe en est souvent de jouer en « négatif » – au sens photographique du terme – des situations de management, de communication interne ou externe, etc.

D'autre part, le personnage du clown est souvent utilisé par des publicitaires, pour promouvoir des produits ou des lieux de distribution, l'enfant étant la cible principale.

Clown-thérapeute Il y a aussi ce qu'on nomme des clowns relationnels, terme attribué à Christian Moffart. Ces derniers travaillent dans les hôpitaux.

Il y a différentes associations qui regroupent ces clowns. En voici quelques-unes :

Hôpiclowns, Cliniclowns, Vivre aux éclats, rire médecin Clowns Z'Hôpitaux ART ET SANTE Clowns sans Frontières

Origines : besoin du personnage clownesque comme contre-point à la tragédie

« Le rire est le propre de l’homme. » (Rabelais). Il est pourtant difficile de trouver des traces des comportements clownesques des premières civilisations. Les vertus thérapeutiques du rire ont été identifiées très anciennement et l’on peut penser – du fait de sa présence sur plusieurs continents - que le clown-thérapeute est né il y a fort longtemps.

Le théâtre grec ancien a d’abord mis en scène les épopées jusqu’alors récitées par l'aède. Le personnage unique était un chœur de douze acteurs environ. On trouve des traces lointaines de cette mise en scène dans le clown moderne « en groupe ».

À l’âge d’or du théâtre grec est apparu le personnage tragique. Ce n’est que par contre-point à ce personnage tragique qu’a pu naître le personnage comique.

On observe le même phénomène dans les pratiques de carnaval. Les mises en scènes comiques – à base scatologique et sexuelle – ont d’abord été des parodies des rituels religieux – messe, procession, etc.

Du fait du phénomène dit de « désenchantement du monde », le rôle transgressif du clown s'est progressivement effacé au profit d'une mise en scène des interrogations de l'individu face à l'hypermodernité comme dans le film de Chaplin, Les Temps modernes.

Une des origines du duo de clowns ; en Égypte sous l'occupation romaine (hypothèse), l'auguste représente l'empereur romain que les Égyptiens occupés voulaient ridiculiser. Le clown blanc représente le roi de Thèbes avec sa couronne blanche en forme de mitre devenu le petit chapeau conique du clown blanc. Le duel à coup d'échange d'énigmes est une coutume du Moyen-Orient antique notamment mentionnée dans un papyrus tardif rapportant le conflit entre le roi Apophis occupant la région des Hyksos dans le delta du Nil et le roi Thébain Se-qen-en-ré. Celui qui ne savait pas répondre à une énigme était considéré comme vaincu par son adversaire avec toutes les conséquences que cela pouvait entraîner pour lui-même et ses partisans...(Le roi thébain Se-qen-en-ré qui n'a pas su résoudre l'énigme concernant les hippopotames de Thèbes a péri affreusement mutilé. Sa momie au musée du Caire en est le témoin).

Le clown diversifié

Le clown est un personnage symbole ancré dans l’inconscient collectif de la société occidentale au même titre que le diable, le père Noël, la fée, la mort, le vampire, l’ogre, etc... liste a laquelle on pourrait ajouter le cow-boy l’indien, le voleur, le gendarme, etc...

Le clown n’est donc plus un individu mais un symbole avec une forte connotation visuelle (nez rouge ou aspect), peu de caractèristiques psychologiques et, finalement, pas de but précis ; à la différence du père Noël ou de la mort qui eux sont missionnés.

Cela implique donc que l’on peut manipuler assez librement ce symbole (être clown) pour influencer les masses, les groupes, les individus, son moi, par le biais de l’inconscient collectif, cela pour arriver à un but ou une fin ou pour combler un désir. Cette manipulation peut d’ailleurs être faite de manière totalement inconsciente par simple attirance envers le symbole du clown.

Quand on comprend cette idée on se rend compte que le clown est avant tout un outil mais dans le même temps c’est aussi lui, qui le pratique, qui devient le symbole. C’est donc normal qu’il y ait tant de façons d'être clown car il y a aussi autant de façons de vivre que de pays.

L’important réside donc dans les buts et les désirs recherchés en étant clown. Si ceux-ci sont comblés grâce au clown et bien le clown aura bien servi son maître : celui qui pratique.

Les clowns portent des prénoms selon leur maquillage : Arlette est le plus connu. Les couleurs principales sur son visage sont : le jaune, le rouge et le blanc. Auguste est un clown triste : Il n'a que du blanc et du noir, et ses yeux sont comme transpercés par des piques noirs dans son maquillage.

Le clown maléfique De nombreuses personnes ont peur des clowns ou les détestent, leur apparence grotesque et tempérament imprévisible y étant parmi les raisons. Cela créa le personnage type du clown maléfique.

© Copyright auteur(s) de Wikipédia Source : Wikipedia Contenu disponible sous GNU Free Documentation License

Commentaires

1. Le lundi 8 octobre 2007, 15:08 par crazy eddy

bravo pour cette petite analyse!!!

2. Le jeudi 19 février 2009, 04:16 par fatima

chapeau les amiss