blog cours de theatreblog ouvert sur le théâtre vivant. Vie, avis et projets d'une troupe d'étudiants en formation de comédien en atelier theatre à Mantes-la-Jolie, près de Paris2023-01-20T08:45:32+00:00Yves Bretteurn:md5:b90b12b323c3c5febb6c934d68b6dce2DotclearBienvenue sur ce blog ouvert sur le théâtre vivant. Vie, avis et projets d'une troupe d'étudiants en formation de comédien en atelier theatre a Mantes-la-Jolieurn:md5:c14e4465b747e3154434b07d3d80a4c82015-04-12T11:46:00+01:002023-01-20T08:45:32+00:00yves brette <p><strong>ATTENTION !</strong>
<br />
<br />
le blog cours de théâtre est désormais partage en cinq :
<br />
<br />
<a href="https://www.bretzel-liquide.com/blog/" hreflang="fr" title="un bretzel liquide à l'ombre d'un paradoxe en fleur">à l'ombre d'un paradoxe en fleur, humour absurde et images étranges</a>
<br />
<br />
<a href="http://www.yves.brette.biz/" title="comedien, acteur, humour noir, impro, one man show">Bretzel Liquide Chaud</a> (representation quotidienne d'humour)
<br />
<br />
<a href="https://www.theatre.brette.biz/comedien/" title="comedien, acteur, actrice, comedienne">blog cours de theatre</a> à partir de 2009
<br />
<br />
<a href="https://www.theatre.brette.biz/cours-theatre/">blog cours de theatre avant 2009</a>
<br />
<br />
et
<br />
<a href="https://www.tropdamour.com/amour/">poeme d'amour et parole de chanson</a></p>"Noussou, la dernière victime" au Cours Florenturn:md5:e4572affc5ec93219a163ae1df063f4d2008-12-21T14:59:47+00:002008-12-21T14:59:47+00:00yves bretteActualité theatre <p>Loïc Bernard, élève de la Direction d'Acteur par Lionel PELLERIN donne
"Noussou, la dernière victime" en compagnie de ses camarades du Cours
Florent.</p>
<p>Enam EHE est la metteur en scène de "cette page d'histoire de l'Afrique".</p>
<p>Selon ses mots : "La pièce que j'ai écrite et mise en scène se déroule
dans un pays totalitaire où la population est privée de liberté. Elle
s'inspire de mon enfance au Togo, pays dont je suis originaire."</p>
<p>A voir :
<br />
- Vendredi 19 Décembre 20h
<br />
- Samedi 20 décembre 16h</p>
<p>aux Cours Florent, 40 rue Mathis, 75019 Paris, Salle Huster
<br />
Métro : Crimée</p>
<p>Réservations : noussouladernierevictime@yahoo.fr</p>L'anti-chambre, une pièce écrite par Martial Youurn:md5:32e85c8a4d7c37fd555bf673f6f7a5222008-11-25T21:06:25+00:002008-11-25T21:07:39+00:00yves bretteActualité theatre <p>L'anti-chambre, une pièce
écrite par Martial You, sera jouée à partir du 5 décembre 2008, au théâtre des deux rêves - 5 passage de Thionville - 75019 Paris, pour 20
représentations.</p>
<p>Martial You :</p>
<p>Martial You, 35 ans est actuellement journaliste au service économique
d’Europe 1.</p>
<p>Il signe en 2008 deux ouvrages, l’un sur la crise financière des «
subprimes » et l’autre sur l’élection présidentielle américaine.</p>
<p>Auteur de pièces de théâtre, il a écrit "L'Anti-Chambre" en 2006, "Lift"
en 2007 et "Noces de Granit" en 2008.</p>
<p>L'anti-chambre :</p>
<p>L'Anti-Chambre est un texte extrêmement moderne, drôle, flirtant avec le
théâtre absurde ou l'existentialisme.
Georges est prêtre. Combien de fois a-t-il accompagné des malades dans
leurs derniers instants ? Combien de fois a-t-il donné l'extrême-onction ?
Des centaines, des milliers de fois. Mais aujourd'hui, c'est sa nièce,
Marie, qui est sur le lit. Il l'a faite sauter sur ses genoux quand elle
était petite et aujourd'hui, elle va mourir. Elle s'y prépare. Son mari,
Régis, se révolte et ne veut pas en entendre parler. Et Georges, tiraillé
entre être un homme d'Eglise et un homme tout court, doute. Tout cela
pourrait paraître bien triste, tout cela pourrait nous faire plonger dans un
grand bain d'existentialisme un peu ennuyeux.</p>
<p>Seulement voilà que débarque une ribambelle de personnages loufoques qui
vont presque nous faire regretter de ne pas être déjà mort. Il y a un
tueur aveugle, un psychiatre ventriloque, un homme-oiseau/croque-mort, un
couple d'amis plus qu'envahissants. Finalement, on se rirait presque de la
Mort : Mais ne Lui dîtes surtout pas.</p>La 4ièm Comédie par la Cie TIMetCo au Theatre ou Chez Vous (domicileurn:md5:11e5be55b164b17fcadbdf17412ffb5c2008-11-25T21:00:43+00:002008-11-25T21:00:43+00:00yves bretteActualité theatre <p>Les 3 comédiennes professionnelles de www.timetco.fr seront fin prètes le
17 janvier 2009...
Le moyen le plus efficace étant les sites de rencontre, elles partent en
chasse.
Chacune d’elles a ses propres critères et, souvent déçues, elles vont
être
littéralement très sélectives. Mais, derrière les informations trouvées
sur les
fiches de ces hommes toujours géniaux, se cachent souvent d’autres
choses.
Pascale et Maguy, plus expertes dans ce type de recherche moderne, vont
s’allier
pour trouver le prétendant idéal pour Laure.
Laure trouvera-t-elle l’homme parfait ?
Tout cela se fera dans la joie et la bonne humeur, entre rires et petits
complots.
Une histoire somme toute très actuelle, traçant le portrait de femmes
célibataires
qui n’ont pas encore dit leur dernier mot.
On y parle beaucoup des hommes, pas toujours en bien, mais finalement,
parler
d’eux est encore le meilleur moyen que les femmes aient trouvé pour leur
dire
qu’elles les aiment et que, sans eux, la vie serait bien triste !</p>
<p>Une comédie de Denis Cressens http://denicres.rmc.fr/r6199/MES-COMEDIES/</p>Theatre, clown, mime, corps et voix, danse et improvisation à Lyonurn:md5:803312f1e8c5a4aec255978099c6d5232008-11-22T06:14:19+00:002008-11-22T06:14:19+00:00yves bretteStages et expériences<p>Stages week-ends ouverts à tous</p> <p>THEATRE
<br />
Pratique intensive du théâtre au sein d'un groupe motivé. Interprétation, textes et impros. Apprendre/revoir les techniques du jeu. Créer une pièce (en option). Week-ends.</p>
<p>Intervenant : Eric Zobel, assisté d'Aurélie Kavafian
<br />
Dates :6-7 déc. La création du personnage (improvisation, costumes)/ 3-4 janv. La voix et le dire (texte) / 7-8 fév. La création du personnage (textes et écriture) / 7-8 mars Improvisations et textes / 4-5 avril Le rapport au public / 11-12-13 avril Création de spectacle
<br />
Horaires: de 10h à 16h / option troupe de 16h30 à 18h30
<br />
Tarifs: 72€ / 65€ + Adhésion annuelle obligatoire (20 euros)</p>
<pre></pre>
<p>CLOWN
<br />
<br />
Stages Ouverts à tous.(Week-ends)
<br />
Découvrir son clown / se (re)découvrir, créer un spectacle (en option)
<br />
Intervenant : Eric Zobel
<br />
Dates: 13-14 déc. / 10-11 janv. /14-15 mars / 25-26 avril / 30-31 mai et 1er juin Création de spectacle
<br />
Horaires: de 10h à 16h / option troupe de 16h30 à 18h30
<br />
Tarifs: 72€ / 65€+Adhésion annuelle obligatoire (20 euros)</p>
<pre></pre>
<p>MIME
<br />
<br />
Stages Ouverts à tous (Week-ends)
<br />
Intervenant: Luis Torreao
<br />
Dates: 29-30 nov. - 31 janv-1er fév. /28-29 mars /16-17 mai.
<br />
Horaires: le samedi de 14h à 19h, le dimanche de 10h à 16h.
<br />
Tarifs: 72€ / 65€ +Adhésion annuelle obligatoire (20 euros)</p>
<p>SAMEDIS CORPS ET VOIX
<br />
<br />
Ouvert à tous. Un voyage dans les territoires de la voix et du corps pour mieux se connaître et s’exprimer autrement. Développement artistique et personnel.
<br />
Dates: 17 janvier « Body Mind Centering » avec Anne Expert / 21 mars « Corps, Voix et Improvisation» avec Benjamin Nid / 18 avril « Découvrir sa voix » avec Clarisse Piroud
<br />
Horaires: 10h-17h
<br />
Tarifs: 45€ /40€ +Adhésion annuelle obligatoire (20 euros)</p>
<pre></pre>
<p>DIMANCHE DANSE CONTACT IMPROVISATION
<br />
<br />
Ouverts à tous.Découverte de la danse contact improvisation, danse contemporaine fondée sur la présence et le rapport à l’autre.
<br />
Intervenants : compagnie Ainsi Danse Qui
<br />
Dates: 18 janv. / 22 mars /19 avril.
<br />
Horaires: Atelier préparatoire de 15h à 17h, JAM a partir de 17h.
<br />
Tarifs: 10 € + Adhésion occasionnelle ou annuelle obligatoire (2 ou 20 euros)</p>
<p>VOIX
<br />
<br />
Intervenante: Clarisse Piroud
<br />
Dates: du 21 au 24 mai 2009
<br />
Horaires et Tarifs : plus d'informations prochainement...</p>
<pre></pre>
<p>Danse contemporaine -Danse Contact Improvisation</p>
<p>Ouvert à tous. Danse Contact improvisation, danse contemporaine fondée sur la présence et le rapport à l'autre.
<br />
Intervenant : Jörg Hassman
<br />
Dates: Du 6 au 10 avril 2009
<br />
Horaires et tarif : A définir, plus d'informations sur ce stage seront disponibles prochaînement.</p>
<pre></pre>
<p>Stages professionnels</p>
<p>Stages de formation continue des artistes du spectacle (théâtre, danse, mime...)</p>
<pre></pre>
<p>Alexandre Del Perugia - L'interprète, mouvement, présence et création
<br />
stage conventionné Afdas</p>
<p>Artiste, chercheur, pédagogue du mouvement, Alexandre Del Perugia est un ancien élève du conservatoire national du cirque et du mime (carré Sylvia Monfort).</p>
<p>Après avoir travaillé à l'Opéra de Paris de 1985 à 1988, notamment avec Antoine Vitez, Alexandre Del Perugia fonde avec Niels Arestrup le "Théâtre école du passage". Il crée "Projections", un espace de recherche autour des jouets du cirque avec de jeunes comédiens et acrobates, et en 1995 "Regards et mouvement" à Pontempeyrat, dans le Forez, "lieu sédentaire pour nomades", lieu d'accueil, de formation, de recherche et d'expérimentation. Il travaille avec Régine Chopinot dans "Chair obscur", avec la compagnie DCA de Philippe Découflé, et d'autres encore...</p>
<p>Il fait de la préparation corporelle pour des comédiens, tels que Denis Lavant, Juliette Binoche, Anna Mouglalis, Isabelle Otero, François Clavier etc...</p>
<p>Durée de la formation : du 10 au 2 février, relâche le lundi 16 février = 72 heures</p>
<p>Horaires : 10h – 13h / 14h30 - 18h30</p>
<p>Lieu : Arts en Scène, 11 rue Mazagran, 69007 Lyon</p>
<p>Prise en charge possible : Employeurs, CE, AFDAS (intermittents), FNAS, ANPE</p>
<p>Dossier de présentation disponible sur demande - Pré-inscriptions</p>
<pre></pre>
<p>Thomas Leabhart - "Travail Corporel pour l'interprète par le mime - Technique Decroux"
Stage conventionné Afdas</p>
<p>Mime et pédagogue, Thomas Leabhart est l'ancien assistant du mime Etienne Decroux. Il est également metteur en scène, et enseigne le théâtre et le mouvement au Pomona College (Californie).</p>
<p>Il s'appuie sur des exercices inspirés des méthodes Pilates, Alexander et Feldenkraïs, et invite les participants à prendre conscience de leur corps, et à acquérir force et souplesse dans le mouvement expressif. Il est déjà intervenu à deux reprises à Arts en Scène.</p>
<p>Pour en savoir plus : http://research.pomona.edu/thomas-leabhart</p>
<p>Durée de la formation : du 11 au 21 juin, relâche le mercredi 17 juin = 72 heures</p>
<p>Horaires : 10h - 17h30</p>
<p>Lieu : Arts en Scène, 11 rue Mazagran, 69007 Lyon</p>
<p>Prise en charge possible : Employeurs, CE, AFDAS (intermittents), FNAS, ANPE</p>
<p>Dossier de présentation disponible sur demande - Pré-inscriptions</p>
<p>Saison 2009/2010</p>
<p>Stages avec Yoshi Oida (fin août/début septembre 2009) et Valère Novarina (2010)</p>
<pre></pre>
<p>Inscriptions
<br />
Comment s'inscrire ?
<br />
Les préinscriptions se font jusqu'à une semaine avant le début du stage ou week end, par téléphone ou au local du 11 rue Mazagran ( Lyon 7ème ) aux heures d'accueil (16h00 à 19h00) du lundi au vendredi.
<br />
Vous pouvez également utiliser internet : http://www.artsenscene.com/inscriptions/</p>
<p>Pour valider votre inscription,vous devez nous faire parvenir un chèque d'arrhes (qui ne sera pas encaissé avant le stage) de 50€ pour un week end, de 100€ pour un stage de 5 jours et de 200€ pour un stage de plus de 5 jours (stages pro). Il doit nous parvenir dans les 2 jours suivant votre inscription.</p>
<p>LES FORMULES D'ABONNEMENT A LA CARTE</p>
<p>Les formules d'abonnement "à la carte" vous permettent de participer à tous les stages d'une même activité ou de varier les plaisirs, et de choisir parmis nos stages ceux qui vous intéresse... à des tarifs réduits!</p>
<p>Plusieurs formules sont disponibles:
<br />
3 week ends : 195€ / 180€ **
<br />
5 week ends : 325€ / 295€**
<br />
6 week ends : 373€ / 339€**
<br />
7 week ends : 435€ / 395€**
<br /></p>
<p>Comment souscrire une carte d'abonnement? Lors de votre stage, présentez-vous avec le formulaire (disponible sur simple demande) et la totalité du réglement de la formule d'abonnement choisie.Pour plus des facilités de paiement, vous pouvez régler en plusieurs fois. Renseignez vous!</p>
<p>Adhésion à l'association (obligatoire) : 20€</p>
<p>Les stages peuvent faire l'objet d'un financement (ANPE, formation professionnelle, CIF, AFDAS intermittents), contactez-nous.</p>
<p><br />** Tarif plein/tarif réduit Tarif réduit : étudiants, demandeurs d’emploi, RMI, plusieurs membres de la famille inscrits. + 20 € d’adhésion à l’association.</p>
<pre></pre>
<pre></pre>
<p>Vie associative
<br />
PARTENARIAT AVEC LE TOBBOGAN DE DECINES
<br /></p>
<p>Votre Carte adhérent Arts en Scène vous donne désormais droit au tarif réduit au Tobboggan, centre culturel de Décines.
Sur simple présentation de votre carte, le tarif réduit est automatiquement appliqué... Alors n'hésitez plus!</p>
<p>Plus d'informations sur la programmation du Tobboggan : http://www.letoboggan.com/-LE-TOBOGGAN-.html</p>
<p>D'autres partenariats sont en cours d'élaborations afin que vous puissiez bénéficier de tarifs préférentiels dans les lieux culturels lyonnais.</p>
<pre></pre>
<p>SPECTACLE - TOUT CE QUE VOUS AVEZ TOUJOURS VOULU SAVOIR SUR LE THEATRE
<br />
Conférence sérieuse et drolatique sur l'histoire du théâtre</p>
<p>Vendredi 21 novembre à 20 h 30 à la médiathèque de Décines</p>
<p>Promenons nous au théâtre, des origines à nos jours, dévoilant son histoire et ses nombreux visages. Une conférence sérieuse pas comme les autres, burlesque et didactique, où deux personnages aux allures clownesques nous offrent l'occasion d'un moment culturel et d'un plaisir interactif.</p>
<p>Mise en scène: Eric Zobel, assisté d'Aurélie Kavafian
<br />
Jeu : Justine Hostekint et François Chevallier.</p>
<p>Entrée libre, réservation conseillée.</p>
<p>Médiathèque de Décines - Le Toboggan
<br />
14 avenue Jean Macé 69152 Décines Cedex</p>
<p>Tél : 04 72 93 30 10</p>
<p>LA "BOUM DE NOEL" D'ARTS EN SCENE</p>
<p>Le jeudi 18 décembre, tous les adhérents d'Arts en Scène sont conviés à venir participer à la "Boum de Noël d'Arts en Scène".
vous êtes attendus, à partir de 21h, pour partager un moment de convivialité avant les fêtes.</p>
<p>Si vous le souhaitez, vous pouvez apporter quelques victuailles à partager avec les autres adhérents. Vous pouvez inviter des amis.</p>
<p>Entrée libre.</p>
<pre></pre>
<pre></pre>
<p>L'Ecole professionnelle de théâtre
<br />
<br />
Présentation
<br />
<br />
Pour ceux qui souhaitent compléter ou (re)commencer leur formation artistique sur de nouvelles bases, avec des outils différents et pertinents, la formation professionnelle d'Arts en Scène se situe au delà des clivages artistiques et stylistiques pour donner une formation de grande qualité. Auditions en juin 2009.</p>
<p>Renseignements : www.ecole-theatre.net</p>
<p>Modalités d'inscription</p>
<p>Les candidats sont invités à participer gratuitement à un stage gratuit de découverte, pour faire connaissance avec l'école. Les postulants passent un entretien ainsi qu'une audition de sélection pour accéder à l'école et repérer leur potencialités.</p>
<p>Les candidats doivent être majeurs et titulaires du Baccalauréat, ou faire une demande de dérogation auprès du secrétariat.</p>
<p>Les dates des prochains stages gratuits et des auditions pour intégrer la promotion 2009/2010 seront disponibles d'ici mars 2009.</p>
<p>Pour + d’infos : contact2009@artsenscene.com ou 04 78 39 18 06 pendant les heures de permanence : du lundi au vendredi de 16h à 19h.</p>
<pre></pre>Les song de l'opéra de quat'sousurn:md5:f1b3a5a629f3758e17e92dc721b4a11d2008-11-14T08:40:12+00:002008-11-14T08:40:12+00:00yves bretteCours de theatre <p>Prise de voix hier avec les différents songs de <a href="http://www.theatre.brette.biz/blog/2008/04/12/278-l-opera-de-quat-sous-bertold-brecht" hreflang="fr">l'opéra de quat'sous</a> sous la direction d' <a href="http://www.theatre.brette.biz/blog/2007/03/27/18-collectif-12" hreflang="fr">Eric Garmirian, comédien du Collectif 12</a>.
<br />
<br />
Aucun des membres de l'atelier-théâtre n'étant chanteur, l'exercice est relativement périlleux, d'autant plus que les erreurs de débutants se cumulent et sont amplifiées par l'effet de choeur. Des pistes intéressantes cependant et un coahing serré et dynamique d'Eric nous ont donné l'impression d'un travail productif.
<br />
<br />
Les différents songs sur lesquels nous avons travaillé : "l'inanité de l'effort humain" (troisième acte), "la complainte de Mackie", le deuxième final de Mackie et Jenny.</p>La Maison du Film... Direction d'Acteururn:md5:a71919a2467ee9b5190d25dfe66af37c2008-11-03T13:39:22+00:002008-11-03T13:39:22+00:00yves bretteCasting <p>Grande Audition de Novembre
Soutenue par La Maison du Film</p>
<p>Lionel PELLERIN, auteur, réalisateur, Président de la Compagnie des Arts et
des Lettres de Paris, à l’affiche au Théâtre Marigny Robert Hossein tous
les ans, continue avec succès sa classe de Direction d’Acteur. Héritage
de Michael Tchékhov, Charles Dullin, Louis Jouvet, Constantin Stanislavski,
Lee Strasberg, Charlie Chaplin, Alfred Hitchcock, Kirk Douglas, Orson Welles.
De l’Actors Studio à Strasberg et vers ‘‘L’Illustre Théâtre’’
de Poquelin à Diderot.</p>
<p>Classe restreinte pour un meilleur travail
<br />
FORMATION PROFESSIONNELLE
<br />
UNIQUEMENT SUR AUDITION</p>
<p>Une vraie politique d’accès au cœur de la profession.</p>
<p>Formation + Training Caméra devant réalisateurs + Ateliers Intensifs :</p>
<p><br /> * Diction et Ligne de projection
<br /> * Maîtrise de l’espace
<br /> * Amplification du champ mimétique intérieur
<br /> * Étude du format des scènes classiques
<br /> * Jeu caméra
<br /> * Actualité des productions
<br /> * Mise en place de spectacles personnels (stand-up, one man)
<br /> * Gestion de carrière et optimisation des castings</p>
<p>Possibilité unique pour les pro-didactiques d’apprendre en Master Class</p>
<p>A l’issue de leurs études, les élèves joueront dans une ou plusieurs
Comédies de Boulevard ; Théâtre sur les Champs-Elysées.</p>
<hr />
<p>Pour être recruté, uniquement sur audition, merci d'envoyer votre CV et vos
photos à lmdfproduction@yahoo.fr, en spécifiant dans l'objet de votre email
: « Audition – Lionel P. Direction d’Acteur. »
Votre interlocuteur est Rafaël Tavernier, assistant de production à La
Maison du Film.</p>Elle et Lui, monologue interactif de Jean-Pierre Martinezurn:md5:693dc87b54c1d9c9bb27c7819ec39bc82008-10-25T15:43:16+00:002008-10-25T15:43:16+00:00yves brettePièces<p>Nous vous proposons en lecture la pièce de theatre "Elle et Lui" de <a href="http://www.theatre.brette.biz/blog/2008/10/24/356-jean-pierre-martinez-auteur-de-theatre" hreflang="fr">Jean-Pierre Martinez</a></p> <p>Entrée des artistes</p>
<p>1 - Nuit de noces</p>
<p>2 - Le temps des cerises</p>
<p>3 - Panne de télé</p>
<p>4 - Quarantaine</p>
<p>5 - Définition de l’amour (par défaut) et Retrouvailles</p>
<p>6 - Tiens, voilà du Boudin !</p>
<p>7 – Disparition</p>
<p>8 – L’Equipe</p>
<p>9 - Petit commerce</p>
<p>10 - Où est-ce qu’on va quand on est mort ?</p>
<p>11 – Cauchemar</p>
<p>12 – Les meubles</p>
<p>Sortie de secours</p>
<p>Entrée des artistes</p>
<p>Le noir (et donc le silence) se fait, comme si le spectacle allait commencer. Mais il ne se passe rien pendant un temps assez long pour que le malaise s'installe. La lumière se rallume dans un coin de la salle où un spectateur et une spectatrice qui ne se connaissent pas sont assis l’un à côté de l’autre. L’homme compulse nerveusement l’Officiel des Spectacles. Il regarde sa montre. La femme puise dans un grand pot de pop corn. Elle grignote de façon compulsive et peu discrète.</p>
<p>Lui - Excusez-moi, vous savez ce qui se passe...?</p>
<p>Elle (avec un geste d'ignorance) - On attend les comédiens...</p>
<p>Lui - Jusqu’à maintenant, il n’y avait que les spectateurs qui arrivaient en retard au théâtre. Si les acteurs s’y mettent aussi...</p>
<p>Silence.</p>
<p>Elle (inquiète) - Je peux voir votre Officiel. Au cas où la représentation serait annulée...</p>
<p>Il lui tend son Officiel. Elle ne sait pas comment le saisir avec son pot géant de pop corn entre les mains.</p>
<p>Elle (lui tendant son pot de pop corn) - Vous en voulez?</p>
<p>Il hésite, puis accepte, pour la débarrasser. Elle feuillette l’Officiel mais semble s’y perdre. Il mange un pop corn et fait la moue.</p>
<p>Elle (renonçant) - Excusez-moi, j’ai l’habitude de Pariscope...</p>
<p>Lui (avec un air dégoûté) - Je n’aime pas trop le pop corn non plus...</p>
<p>Elle lui rend son Officiel et récupère son pop corn.</p>
<p>Elle - De toute façon, c’est foutu pour une séance de cinoche... Tant pis, je préfère attendre.</p>
<p>Lui - J’espère que ça vaut le coup...</p>
<p>Elle (inquiète) - Les critiques sont mauvaises?</p>
<p>Lui (regardant derrière lui) - Il n’y a pas grand monde dans la salle...</p>
<p>Elle – Remarquez, les critiques, ça ne veut rien dire, hein...? Des fois au théâtre, on voit des trucs... Encensées par Télérama. Ça dure des heures... Personne n’ose dire qu’il s’emmerde de peur de passer pour un con. Après, on vous dira : la preuve que c’est une pièce profonde, vous n’avez rien compris...</p>
<p>Lui - La comédie, déjà, c’est plus risqué. Si les gens ne se marrent pas pendant la représentation, on ne va pas leur expliquer après : c’est une comédie très drôle, mais c’est une comédie qui n’est destinée à faire rire que les critiques.</p>
<p>Elle - Vous êtes critique?</p>
<p>Lui (étonné) - Pas vous?</p>
<p>Elle - Comédienne...</p>
<p>Lui – Ah, oui…</p>
<p>Elle - À part les comédiens et les critiques, plus personne ne va au théâtre. Un spectateur sur deux est un acteur. On finira par ne plus savoir où est la scène...</p>
<p>Lui - Vous connaissez la pièce?</p>
<p>Elle - Non... Mais j’ai une amie qui joue dedans. Je viens la voir... pour lui faire plaisir.</p>
<p>Lui - C'est une actrice connue...?</p>
<p>Elle - Elle fait surtout du théâtre...</p>
<p>Lui - Dans ce cas... (Un temps, soupçonneux) Vous êtes vraiment comédienne?</p>
<p>Elle (inquiète) - Vous trouvez que je joue mal?</p>
<p>Lui - Non, non... Vous jouez très bien.</p>
<p>Elle - Comédienne le soir et... gardienne de musée pendant la journée.</p>
<p>Lui - Vu la modernité du répertoire, c’est un peu le même métier...</p>
<p>Silence.</p>
<p>Elle - Je n’ai plus de pop corn.</p>
<p>Lui (soupirant) - On sera peut-être morts de faim avant le début de la pièce.</p>
<p>Elle - Oui, on dirait qu’ils nous ont oubliés...</p>
<p>Lui - Dans quelques années, une femme de ménage retrouvera nos deux squelettes l’un à côté de l’autre, la main dans la main.</p>
<p>Elle - La main dans la main...?</p>
<p>Lui - En voyant venir la fin, on s’abandonnera peut-être à un élan de tendresse. On est un peu comme deux naufragés sur une île déserte, hein? On n’a pas tellement le choix...</p>
<p>Elle - Vous croyez qu’ils vont nous rembourser?</p>
<p>Lui (étonné) - Vous avez payé?</p>
<p>Elle - Non...</p>
<p>Lui - Dans ce cas...</p>
<p>Ils se lèvent pour partir.</p>
<p>Lui - On pourra toujours revenir un autre jour...</p>
<p>Elle - La pièce ne sera sans doute plus à l’affiche. Vu son immense succès...</p>
<p>Lui - On ira en voir une autre.</p>
<p>Elle - C’est une invitation...?</p>
<p>Lui (sortant un carton) - Pour deux personnes.</p>
<p>Elle - J’espère que cette fois ça commencera à l’heure... C’est quoi cette pièce...?</p>
<p>Lui (lisant le carton) – Elle et Lui...</p>
<p>Ils échangent un regard dubitatif.</p>
<p>Elle – Ça n’a pas l’air très gai...</p>
<p>Lui - N’oubliez pas de rallumer votre portable...</p>
<p>Elle – Ah tiens, c’est vrai, j’avais encore oublié de l’éteindre.</p>
<p>Ils s’en vont. Noir dans la salle.</p>
<p>1 - Nuit de noces</p>
<p>Elle et lui s'affalent sur le canapé, visiblement exténués.</p>
<p>Elle - J'ai cru qu'ils ne partiraient jamais...</p>
<p>Lui - Il paraît que sept couples sur dix ne baisent pas pendant leur nuit de noces. Je comprends pourquoi...</p>
<p>Elle - On pourrait peut-être essayer de faire mentir les statistiques...</p>
<p>Lui - Tu oublies qu'on décolle à 6H45... De Beauvais...</p>
<p>Elle - De Beauvais ?</p>
<p>Lui - Je t'ai dit ! J'ai eu les billets avec une enchère sur E.Bay...</p>
<p>Elle - Pourquoi les compagnies low cost décollent de la ville la plus déprimante de France...? D'un autre côté, c'est vrai que quand tu pars de Beauvais, ça fait rêver d'atterrir n'importe où. Même à Bratislava...</p>
<p>Lui - Il paraît que c'est très beau, Bratislava... Au printemps...</p>
<p>Elle - Tu ne confonds pas avec Prague...?</p>
<p>Lui - C'est à côté, non ?</p>
<p>Elle - Les Seychelles c'est beau toute l'année... Et je te rappelle que le printemps, c'est que dans deux mois...</p>
<p>Lui - Oh, Les Seychelles... Tout le monde y va...</p>
<p>Elle - C'est sûr qu'un voyage de noces à Bratislava, c'est beaucoup plus original... On ne risque pas de croiser beaucoup de jeunes mariés dans l'avion... Le seul couple qui avait confondu Bratislava avec Brasilia a revendu ses billets sur E.Bay...</p>
<p>Lui - On se paiera Les Seychelles dans quelques années... Pour notre anniversaire de mariage...</p>
<p>Elle - C'est ça, pour nos noces d'argent... Quand je ne pourrai plus rentrer dans mon maillot de bain... (Soupir) La vie est mal faite. On devrait hériter à 20 ans, commencer à travailler à 50 à la fin de sa retraite, et faire des gosses à 70, histoire de pas vieillir tout seul... Et le mariage ferait office de dernier sacrement...</p>
<p>Lui - D'un autre côté, une vie sans belle-mère... Est-ce que ça vaut vraiment la peine d'être vécue...?</p>
<p>Elle - Tu crois que je t'aimerais encore, dans 20 ans ?</p>
<p>Lui - Est-ce que tu auras encore le choix...? Quand tu ne rentreras plus dans aucun maillot de bain...</p>
<p>Elle - Je connais une fille qui a dit non le jour de son mariage. Pour déconner. Elle voulait dire oui tout de suite après... Mais ça n'a pas du tout faire rire le maire. Elle a dû attendre six mois avant de pouvoir se représenter à la mairie... Il y a un délai de prescription, il paraît. C'est comme pour le permis de conduire. Tu peux pas le repasser tout de suite après l'avoir raté. Tu savais ?</p>
<p>Lui - Non...</p>
<p>Elle - C'était chiant, ce mariage, non ?</p>
<p>Lui - On ne se marie pas pour s'amuser...</p>
<p>Elle - Ne me dis pas que c'est pour partir à Bratislava depuis Beauvais au milieu de la nuit, parce que là, je commencerais vraiment à me demander si j'ai bien fait de dire oui... C'est dans quel pays, au fait, Bratislava ?</p>
<p>Lui - Je ne sais pas trop... Prague, c'était la capitale de la Tchécoslovaquie...</p>
<p>Elle - Alors tu ne sais même pas dans quel pays tu m'emmènes en voyage de noces ! Ma mère a raison, je ne sais vraiment pas où je vais, avec toi...</p>
<p>Lui - Attends... Prague, c'est la capitale de la Tchéquie... Bratislava, ça doit être la capitale de la Slovaquie. Ou de la Slovénie... En tout cas, c'est dans la zone euro ! On n'aura même pas à changer d'argent...</p>
<p>Elle - Et toi, tu m'aimeras encore, dans 20 ans...?</p>
<p>Lui - Comment ne pas aimer toute la vie une fille qui accepte de me suivre dans un pays inconnu de la zone euro...?</p>
<p>Elle - Si c'est une épreuve, alors...</p>
<p>Séquence émotion, interrompue par lui.</p>
<p>Lui - Je ne voudrais te presser, mais notre avion décolle dans deux heures. Et Beauvais, ce n'est pas la porte à côté...</p>
<p>2 - Le temps des cerises</p>
<p>Un couple, assis sur un canapé.</p>
<p>Elle - Tu as vu? Le cerisier est en fleurs.</p>
<p>Lui - Encore une année de passée...</p>
<p>Silence.</p>
<p>Elle - On est heureux…?</p>
<p>Lui - Oui... (Un temps) On s’emmerde, non?</p>
<p>Elle - Ensemble?</p>
<p>Lui - En général.</p>
<p>Elle réfléchit.</p>
<p>Elle - On pourrait changer de canapé...</p>
<p>Lui - Qu’est-ce qu’on ferait de l’ancien?</p>
<p>Elle - Partir en vacances...</p>
<p>Lui - Ce n’est pas la saison.</p>
<p>Elle - Faire une fête...</p>
<p>Lui - Pour fêter quoi?</p>
<p>Elle (réfléchissant) - La floraison du cerisier!</p>
<p>Lui - Il paraît que les Japonais font ça, au printemps. Ils invitent des amis à admirer leur cerisier, en sirotant du thé, sans rien dire...</p>
<p>Elle - Il faudrait se dépêcher. Les premières pétales tombent déjà.</p>
<p>Lui - C’est masculin.</p>
<p>Elle - Quoi?</p>
<p>Lui - Pétale. C’est masculin. Les premiers pétales. (Un temps) Et qui est-ce qu’on inviterait?</p>
<p>Elle - Des amis.</p>
<p>Lui - Les gens ne sont jamais libres...</p>
<p>Elle - Il suffit de les prévenir à l’avance!</p>
<p>Lui - Tu leur proposes de prendre l’apéritif, ils sortent leur agenda. Au lieu de boire l’apéro, on discute d’une date éventuelle. La semaine d’après, ils te rappellent pour annuler et fixer une nouvelle date... (Un temps) Moi, quand j’ai envie de boire un coup, c’est tout de suite. Dans trois semaines, je n’aurai peut-être plus soif. Il n’y a plus aucune improvisation!</p>
<p>Elle - C’est peut-être parce que les gens ont peur de s’ennuyer, justement...</p>
<p>Lui - Tu verras! Ils ne seront pas libres. Ils te proposeront une date. En attendant, les pétales du cerisier seront par terre.</p>
<p>Elle - Un tapis de pétales, c’est joli aussi.</p>
<p>Lui - Aujourd’hui il fait beau. Quel temps il fera dans un mois? En plus de faire coïncider les agendas, il faudrait consulter Météo France. Inviter des amis, ça devient encore plus compliqué que de prévoir une éclipse. (Un temps) Non... Plutôt que de risquer de m’amuser avec des tas de gens dans un mois, je préfère encore être sûr de m’ennuyer tout de suite avec toi.</p>
<p>Elle - C’est gentil…</p>
<p>Lui - La dernière fois, mon meilleur ami me laisse un message. Ça faisait six mois que je n’avais pas eu de ses nouvelles. Je le rappelle aussitôt et je lui propose de prendre un café. Il me répond qu’il n’est pas libre, qu’il m’appellera pour fixer une date. J’attends toujours. Je n’ai jamais su pourquoi il m’avait téléphoné...</p>
<p>Elle - Il avait peut-être un coup de cafard...?</p>
<p>Lui - Je ne sais pas si après son coup de fil, il s’est senti beaucoup moins seul. Dans six mois il me rappellera, et ce sera la même chose. Alors c’est ça qu’on appelle des amis, maintenant? (Un temps) Internet, c’est pareil, hein? On nous dit que c’est «convivial». Tu n’adresses pas la parole à ton voisin, mais avec ça, tu vas pouvoir bavarder avec les Chinois en espéranto. Tu en connais beaucoup, toi, des Chinois?</p>
<p>Elle - Quand j’étais petite, avec mon voisin d’en face, on essayait de communiquer en morse, la nuit, avec des lampes électriques. Ça ne marchait déjà pas très bien...</p>
<p>Lui - Les gens sont surbookés en permanence. Qu'est-ce qu'ils peuvent bien avoir à faire de tellement intéressant, au point de ne jamais avoir le temps de prendre un verre avec leur meilleur ami à l’improviste. Moi, j’essaie de rester disponible. Mais personne n’est jamais libre. Alors je m’emmerde... Tu ne t’ennuies pas, toi?</p>
<p>Elle - Avec toi, jamais...</p>
<p>Silence.</p>
<p>Lui - Et si on se le prenait quand même, cet apéro?</p>
<p>Elle - Tous les deux?</p>
<p>Lui - Tu serais libre?</p>
<p>Elle - Quand?</p>
<p>Lui - Tout de suite.</p>
<p>Elle - Pas de problème.</p>
<p>Lui - Je vais chercher les verres.</p>
<p>Elle - Je m’occupe des cacahuètes.</p>
<p>On sonne.</p>
<p>Lui - On attend quelqu’un?</p>
<p>Elle - Non. Qui ça peut bien être à cette heure-ci? On va bientôt passer à table.</p>
<p>Il fait signe qu’il ne sait pas.</p>
<p>Lui - Les gens sont d’un sans gêne. On ne peut pas être tranquille cinq minutes, même le week-end.</p>
<p>Elle - Je vais aller ouvrir...</p>
<p>Lui - Je ne suis là pour personne.</p>
<p>Elle se retourne vers lui.</p>
<p>Elle - Et si c’est un ami?</p>
<p>Il réfléchit.</p>
<p>Lui - Tu lui dis que notre cerisier du Japon est encore en fleurs... Et qu'il repasse quand il aura des cerises.</p>
<p>3 - Panne de télé</p>
<p>Un couple assis sur un canapé. La pièce est vide de tout autre meuble. Ils ne font rien, ne disent rien, et regardent fixement droit devant eux.</p>
<p>Elle - Qu’est-ce qu’il y a, ce soir, à la télé?</p>
<p>Lui - Je ne sais pas. Pourquoi?</p>
<p>Elle - Pour savoir... (Un temps) Tu ne veux vraiment pas qu’on en rachète une?</p>
<p>Lui - Quand on avait la télé, on ne pouvait pas s'empêcher de la regarder!</p>
<p>Elle - C'est fait pour ça, non ?</p>
<p>Lui - On était complètement abrutis! On ne faisait rien d’autre!</p>
<p>Ils regardent toujours fixement droit devant eux.</p>
<p>Elle (ironique) - Et maintenant, qu’est-ce qu’on fait?</p>
<p>Lui - Qu’est-ce que tu veux qu’on fasse?</p>
<p>Elle - Rien...</p>
<p>Lui - C’est déjà mieux que de regarder la télé... (Un temps) Quand il n’y avait qu’une chaîne, encore, ça allait. Maintenant avec le câble...</p>
<p>Elle (nostalgique) - Quand j’étais petite, on n’avait pas la télé. J’allais la regarder chez mon voisin...</p>
<p>Lui - Tu veux que je demande au voisin si tu peux aller regarder la télé chez lui?</p>
<p>Silence.</p>
<p>Elle - On pourrait discuter.</p>
<p>Il lui lance un regard inquiet.</p>
<p>Elle - Puisqu’on n’a plus de télé, on pourrait en profiter pour discuter.</p>
<p>Lui - Vas-y, commence.</p>
<p>Elle réfléchit.</p>
<p>Elle - Tu m’aimes?</p>
<p>Lui (interloqué) - On pourrait peut-être commencer plus progressivement...</p>
<p>Il réfléchit.</p>
<p>Lui - Qu’est-ce qu’on mange, ce soir?</p>
<p>Elle - Mercredi, c’est le jour du poisson.</p>
<p>Lui - Normalement, c’est le vendredi...</p>
<p>Elle - Le vendredi, c’est poulet.</p>
<p>Lui - C’est pas très catholique, tout ça...</p>
<p>Silence.</p>
<p>Lui - Qu’est-ce que je prends comme poisson?</p>
<p>Elle - J’irai. Il faut que j’achète des lentilles.</p>
<p>Lui - Chez Picard?</p>
<p>Elle - Chez l’opticien... Je ne suis pas trop surgelés, en ce moment...</p>
<p>Lui – A propos de surgelé, tu as entendu parler de ce type qui s’est fait congelé?</p>
<p>Elle - Il devait déjà être un peu givré. Si je prenais des maquereaux au poivre?</p>
<p>Lui - C’est pas trop épicé?</p>
<p>Elle - C’est poivré.</p>
<p>Silence.</p>
<p>Lui - Si un jour tu me trompais, tu me le dirais?</p>
<p>Elle le regarde, surprise.</p>
<p>Elle - Tu veux dire : si tu me trompais, est-ce que je voudrais que tu me le dises?</p>
<p>Lui - Aussi, oui...</p>
<p>Elle - Pourquoi tu me demandes ça?</p>
<p>Lui - Comme ça, pour parler... Comme on n’a plus la télé.</p>
<p>Elle réfléchit.</p>
<p>Elle - Comment veux-tu que je réponde à cette question?</p>
<p>Lui - Par oui ou par non.</p>
<p>Elle - Tu crois vraiment que c’est aussi simple que ça?</p>
<p>Lui - Non?</p>
<p>Elle - Répondre, c’est accepter déjà la possibilité que tu me trompes.</p>
<p>Lui - Et alors?</p>
<p>Elle - C’est comme si tu me demandais : si je t’assassinais, tu préférerais que j’aille me livrer à la police après ou que j’essaie d’échapper à la justice?</p>
<p>Il n’a pas l’air de comprendre le rapport.</p>
<p>Elle - Ça suppose que j’envisage tranquillement la possibilité que tu m’assassines. C’est ça la vraie question. La deuxième, est annexe.</p>
<p>Lui - Un adultère, ce n’est pas un crime, tout de même.</p>
<p>Elle - L’adultère conduit parfois au crime...</p>
<p>Il réfléchit, un peu inquiet.</p>
<p>Lui - Si je te trompais, tu pourrais me tuer?</p>
<p>Elle - En tout cas, si je le faisais, j’irais certainement me livrer à la police après. La justice a toujours été très clémente pour les crimes passionnels...</p>
<p>Silence.</p>
<p>Elle - Donc, tu envisages tranquillement la possibilité de me tromper.</p>
<p>Lui - 95% des animaux sont polygames. Le reste ne vit en couple que le temps d’élever les gosses. Ça prouve bien que la fidélité, ce n’est pas un truc naturel...</p>
<p>Elle - On n’est pas des animaux.</p>
<p>Lui - Il y a quand même 5% d’animaux monogames. Ça ne fait pas d’eux des humains pour autant. Pourquoi la fidélité serait un critère d’humanité?</p>
<p>Elle - C’est le fondement de la famille, qui est le fondement de la société.</p>
<p>Lui - Alors tu m’es fidèle par civisme?</p>
<p>Silence.</p>
<p>Elle - Ça te pèse tant que ça, la fidélité?</p>
<p>Lui - Non... Je me demande seulement si la fidélité a le même sens pour les hommes et pour les femmes.</p>
<p>Elle - Et alors? Pourquoi les hommes sont fidèles, à ton avis? Quand ils le sont, bien sûr...</p>
<p>Il réfléchit.</p>
<p>Lui - Pour éviter les complications...?</p>
<p>Silence.</p>
<p>Lui - Je me demande si on ne ferait pas mieux de racheter une télé.</p>
<p>4 - Quarantaine</p>
<p>Elle est assise sur le canapé. Il arrive.</p>
<p>Lui - C’est dingue, je viens encore d’avoir un coup de fil d’un ami d’enfance qui m’invite pour ses 40 ans. C’est incroyable, non?</p>
<p>Elle - Si vous aviez 20 ans à la même époque, ce n’est pas très étonnant que 20 ans après vous en ayez 40 à peu près en même temps.</p>
<p>Lui - Non, ce qui est dingue, c’est que je n’avais plus aucune nouvelle de tous ces gens depuis des années... Et là, le téléphone n’arrête pas de sonner!</p>
<p>Silence.</p>
<p>Elle - Tu vas y aller?</p>
<p>Lui - Ça me fait un peu peur. Ils ont dû changer, depuis tout ce temps.</p>
<p>Elle - Physiquement, tu veux dire?</p>
<p>Lui - Physiquement, moralement... J’espère qu’ils ne sont pas trop décrépis.</p>
<p>Elle (minaudant) - Et moi? Tu es sûr que je suis pas trop décrépie?</p>
<p>Lui - Toi, j’ai eu le temps de m’habituer petit à petit. Mais eux, comme ça, tout d’un coup... C’est carrément Le Retour des Morts Vivants... C’est bizarre, ce besoin subit de se rassembler à l’approche de la quarantaine.</p>
<p>Elle - Ça s’appelle un anniversaire, non?</p>
<p>Lui - On dit que les animaux se rapprochent des hommes en sentant venir la fin. Ça doit être quelque chose ça. Une sorte d’instinct grégaire. (Un temps) Qu’est-ce que je vais bien pouvoir lui offrir à celui-là, encore?</p>
<p>Elle - Une convention-obsèques...?</p>
<p>Lui - C’est cher, non?</p>
<p>Elle - Je plaisante… Et toi?</p>
<p>Lui - Moi aussi.</p>
<p>Elle - Non, je veux dire : Et toi, tu comptes faire quelque chose pour tes 40 ans?</p>
<p>Lui - Qu’est-ce que tu veux que je fasse? Tu as une idée pour empêcher ça? En tout cas, je t’en prie, tu ne me prépares pas de fête surprise, hein...? Si je ne vois plus tous ces gens depuis 20 ans, il y a sûrement une bonne raison.</p>
<p>Silence.</p>
<p>Lui - Tu as quel âge, toi, exactement?</p>
<p>Elle le regarde, offusquée, mais ne répond pas.</p>
<p>Elle - Il faudrait peut-être qu’on invite les voisins à dîner, un de ces soirs.</p>
<p>Lui - Pourquoi?</p>
<p>Elle - Pour rien!</p>
<p>Lui - Eux, ils ne nous ont jamais invités.</p>
<p>Elle - Avec des raisonnements comme ça...</p>
<p>Silence.</p>
<p>Lui - Ce n’est pas parce qu’on est voisins qu’on est obligés d’être amis.</p>
<p>Elle - Tous nos amis habitent à cinq cents kilomètres ! C'est sympa d’avoir des amis à côté de chez soi...</p>
<p>Lui - Oui, c’est pratique... Ça limite les frais de déplacement. Donc la pollution. On pourrait presque dire que c’est écologique, de sympathiser avec ses voisins.</p>
<p>Silence.</p>
<p>Lui - Qu’est-ce qu’il fait, lui, au juste?</p>
<p>Elle - Je ne sais pas exactement. Je le vois partir tous les matins avec une mallette. Je ne sais pas où il va. La prochaine fois, je lui demanderai, si tu veux...</p>
<p>Lui - Et elle?</p>
<p>Elle - Ils sont très discrets...</p>
<p>Lui - Ça risque d’être joyeux, ce dîner. Si on ne veut pas paraître intrusifs...</p>
<p>Elle - Tu pourras toujours parler de toi.</p>
<p>Lui - Ils ont des enfants, non?</p>
<p>Elle - Tous les jours, il y en a trois qui sortent de chez eux pour aller à l’école. Je suppose que ce sont les leurs.</p>
<p>Lui - Ah oui... Un petit, un moyen et un grand... (Inquiet) Il faudra les inviter aussi?</p>
<p>Elle - Non! On leur précisera que c’est une soirée entre adultes. Ça les mettra à l’aise.</p>
<p>Lui (pris d’un doute) - Tu me parlais bien des voisins d’en face?</p>
<p>Elle - Des voisins d’à côté! Les voisins d’en face, ils ont déménagé il y a six mois, après leur divorce. Tu n’as pas vu le panneau à vendre?</p>
<p>Lui - Non.</p>
<p>Elle - D’ailleurs, ils n’avaient pas d’enfants.</p>
<p>Lui - Ah, ouais...?</p>
<p>Silence.</p>
<p>Elle - Ce ne serait pas la semaine ménage, par hasard?</p>
<p>Lui - Ce n’est pas impossible. (Soupirant) Le ménage, c’est le ciment du couple... La preuve, un couple, on appelle ça un ménage. Quand on est trois, un ménage à trois.</p>
<p>Elle - Trois, ça peut aussi être un couple avec un enfant...</p>
<p>Lui - Chacun ses fantasmes.</p>
<p>Silence.</p>
<p>Elle - Alors?</p>
<p>Lui – Tu crois vraiment qu’on a les moyens d’avoir un enfant en ce moment ?</p>
<p>Elle – Ce n’est pas une question d’argent, tu le sais bien… Et puis on n’est pas si pauvre que ça…</p>
<p>Lui – On le sera avec une ribambelle de gosses…! Regarde ce qui se passe en Afrique, avec la natalité galopante... J’ai lu un bouquin, il y a des années : «L’Afrique Noire Est Mal Partie». Eh ben ça ne s’est pas arrangé depuis… Aujourd’hui, plus personne ne pense sérieusement que l’Afrique pourrait aller quelque part… Sauf avec la dérive des continents… Plus les gens ont d’enfants plus ils sont pauvres…</p>
<p>Elle – Tu es sûr que ce n’est pas l’inverse ?</p>
<p>Lui – En tout cas, si les pauvres ne faisaient pas d’enfants, au bout d’une génération, tout le monde serait riche... Prends les chinois. Ils n’ont plus droit qu’à un enfant. Eh bien ça va déjà mieux...</p>
<p>Elle – Alors commençons par en faire un…</p>
<p>Lui - Quand est-ce qu’on s’en occuperait, de cet enfant? On n’a déjà pas le temps de passer un coup de balai?</p>
<p>Elle - On prendrait une femme de ménage.</p>
<p>Lui - Où est-ce qu’on le mettrait, ce bébé?</p>
<p>Elle - Tu pourrais installer ton bureau en bas.</p>
<p>Lui - Ça commence bien... Et toi? Tu comptes arrêter de travailler?</p>
<p>Elle - On prendra une nourrice.</p>
<p>Lui - En plus de la femme de ménage? Ce n’est plus un ménage à trois, là, c’est une PME! Je ne suis pas sûr d’avoir l’esprit d’entreprise...</p>
<p>Silence.</p>
<p>Lui - On ne pourra plus sortir le soir.</p>
<p>Elle - On prendra une baby-sitter.</p>
<p>Lui - Je ne m’étais jamais rendu compte à quel point la natalité avait un effet direct sur l’emploi.</p>
<p>Elle - Et sur la consommation...</p>
<p>Lui - Couches, petits pots, jouets, soins médicaux...</p>
<p>Elle - Nouvelle voiture...</p>
<p>Lui – Finalement, tu as raison, je crois que cet enfant est capable de sortir le pays de la crise...</p>
<p>5 - Définition de l’amour (par défaut)</p>
<p>Lui (à une interlocutrice imaginaire) - Ça fait combien de temps qu’on se connaît? Vingt ans, au moins, non? (Silence) Pourquoi on a jamais couché ensemble, au fait? C’est vrai, on s’entend bien... On aurait même pu se marier! C’est marrant, je te vois un peu comme une ex. Alors qu’on n’est jamais sortis ensemble... On a failli, une fois, tu te souviens? Tu m’avais fait boire. A moins ce ne soit le contraire. On a fini chez toi, complètement bourrés. On a rigolé comme des bossus pendant toute la nuit, mais on a oublié de coucher ensemble. C’est peut-être parce qu’on s’entend trop bien, justement. Ça manquerait un peu de piment. On s’ennuierait, à la longue. C’est vrai, on se marre bien, tous les deux, mais... Je ne m’imagine pas en train de faire l’amour avec une fille qui se marre. Bon, il y a rire et rire. Je peux faire rire une fille pour coucher avec elle. Mais alors coucher avec une fille qui me fait marrer...! Non, si je couchais avec toi, j’aurais l’impression de coucher avec un copain. Avec une copine, si tu préfères. Et puis je n’aime pas les blondes. Je sais, tu n’es pas blonde. Mais tu l’étais quand je t’ai rencontrée... J’ignorais que ce n’était pas ta couleur naturelle, moi! A quoi ça tient, hein? Ce n’est pas que je n’aime pas les blondes, mais... Ça dépend. Ça devait être la couleur. Tu étais un peu trop blonde pour moi. Les filles trop blondes, je ne sais pas, ça me dégoûte un peu. Physiquement. Je ne sais pas pourquoi… Ça doit être une question de peau. Maintenant, c’est trop tard. Je t’imaginerai toujours dans la peau d’une blonde qui s’est faite teindre en brune. Et puis tu n’es pas vraiment brune... C’est pas châtain, non plus. Je ne sais pas comment appeler ça... C’est ni blond ni brun. Ce n’est pas que tu ne me plais pas, hein? D’ailleurs, tu plais à tous les mecs. D’habitude, c’est plutôt motivant... Mais là, non. Non, je n’arrive pas à définir exactement pourquoi je n’ai jamais eu envie de coucher avec toi… Ça doit être ça, l’amour… Je veux dire, le «je ne sais quoi» qui fait qu’on a envie de baiser ensemble, ou plus si affinité. On a réussi à cerner ce que c’était, dis donc! Par défaut... Maintenant, pourquoi je me suis marié avec ma femme plutôt qu’avec toi ou une autre, alors là? Bon, déjà, à elle, je lui plaisais. C’était moins compliqué. Si je ne lui avais pas plu, est-ce que je me serais accroché...? Et si je m’étais accroché, est-ce que ça lui aurait plu...? On ne le saura jamais. L’amour partagé, c’est plus simple, mais c’est moins... Comment dire...? A vaincre sans péril, on a le triomphe modeste. D’ailleurs, je me demande ce qu’elle a bien pu me trouver? Tu as une idée, toi… ? Je pourrais lui demander, tu me diras, mais... Si elle me retourne la question... Des fois, il y a des sujets qu’il vaut mieux ne pas aborder. Un peu de mystère, dans le couple, ça ne peut pas nuire. Enfin, il ne faut pas exagérer, non plus. Une fois je suis sorti avec une fille. Au bout d’un an, elle m’a plaqué. Je lui ai demandé pourquoi. Elle m’a répondu qu’elle s’emmerdait au lit avec moi. Un an! Il y a des limites à la discrétion... Alors maintenant, pourquoi elle est sortie avec moi pendant un an? Je n’ai même pas pensé à lui demander... Il devait quand même bien y avoir une raison! Ou alors elle m’a menti. Sur mes performances sexuelles, je veux dire... Pour se venger… Je ne dis pas ça parce que ça m’a vexé dans mon orgueil de mâle, hein? Ça m’a un peu surpris, c’est tout. C’est vrai, j’ai plutôt la réputation d’être un bon coup. Et toi? Non, je veux dire, et toi, tu ne veux vraiment pas me dire pourquoi tu n’as jamais eu envie de sortir avec moi? (Inquiet) Tu n’es pas obligée de me répondre, hein?</p>
<p>Et Retrouvailles</p>
<p>Elle arrive, avec un grand sourire.</p>
<p>Elle (ravie) - Tu me reconnais?</p>
<p>Lui (se retournant embarrassé) - Non.</p>
<p>Elle (avec un air entendu) - C’était il y a quelques années, mais bon...</p>
<p>Lui - Ah, oui, peut-être...</p>
<p>Elle (un peu offusquée) - Peut-être?</p>
<p>Lui - Si, si, ça me revient, oui... Comment ça va?</p>
<p>Elle - Ça va. Qu’est-ce que tu fous là?</p>
<p>Lui - Ben, rien. Et toi?</p>
<p>Elle (inquiète) - J’ai changé à ce point là?</p>
<p>Lui - Non, pourquoi?</p>
<p>Elle - Tu n’avais pas tellement l’air de me reconnaître, tout à l’heure.</p>
<p>Lui - Excuse-moi, je ne m’attendais pas à te revoir, c’est tout.</p>
<p>Elle - En tout cas, toi, tu n’as pas changé, hein?</p>
<p>Lui - Merci...</p>
<p>Elle - Alors, qu’est-ce que tu deviens?</p>
<p>Lui - Bof, toujours pareil...</p>
<p>Elle - Toujours aussi bavard, hein?</p>
<p>Il ne sait pas quoi dire.</p>
<p>Elle - Tu es revenu il y a longtemps?</p>
<p>Lui - D’où?</p>
<p>Elle - Ben, de là-bas!</p>
<p>Lui - Ah, euh... Oui. Enfin, non.</p>
<p>Ils se sourient bêtement, gênés.</p>
<p>Elle (émue) - Ça m’a fait plaisir de te revoir.</p>
<p>Lui (gêné) - Moi aussi...</p>
<p>Elle (sur un ton entendu) - Il faut que j’y aille, là, on m’attend.</p>
<p>Après une hésitation.</p>
<p>Elle - On s’embrasse?</p>
<p>Lui - Ok...</p>
<p>Le prenant par surprise, elle lui roule un patin.</p>
<p>Elle (pathétique) - A une autre fois, peut-être.</p>
<p>Lui (perturbé) - Peut-être, ouais...</p>
<p>Elle - Bon ben, salut Paul!</p>
<p>Elle se détache de lui, les larmes aux yeux.</p>
<p>Lui - Ouais, salut.</p>
<p>Elle s’en va. Ils se font des petits signes. Il reste seul.</p>
<p>Lui (interloqué) - Paul?</p>
<p>6 - Tiens, voilà du Boudin !</p>
<p>Un couple, admirant contre un mur invisible quelque chose qu’on ne voit pas.</p>
<p>Lui - C’est Bonnard, hein ?</p>
<p>Elle - Non, c’est...</p>
<p>Elle s’approche et, se penchant, lit le nom du peintre sous le tableau.</p>
<p>Elle - Picasso.</p>
<p>Lui - Ah, oui...</p>
<p>Ils admirent longuement le tableau, puis passent à un autre.</p>
<p>Elle (joueuse) - Tu essaies de deviner?</p>
<p>Lui - Si tu veux...</p>
<p>Il regarde le tableau attentivement.</p>
<p>Lui - Miro?</p>
<p>Elle - C’est toi qui deviens miro. Faudrait penser au double foyer...</p>
<p>Lui - Milo?</p>
<p>Elle - Milo! Tu veux dire Millet?</p>
<p>Lui - Ah, oui! Je confonds toujours. L’Angélus de Millet, et la Venus de Milo.</p>
<p>Ils passent à un autre tableau.</p>
<p>Lui - A toi?</p>
<p>Elle regarde avec attention.</p>
<p>Elle - Manet...?</p>
<p>Il regarde le nom sous le tableau.</p>
<p>Lui (corrigeant) - Monet!</p>
<p>Elle - Oh...! C’est un peu pareil, non?</p>
<p>Ils passent à un autre tableau.</p>
<p>Elle (très sérieusement) - Tiens, voilà du Boudin...</p>
<p>Il la regarde, interloquée, puis ils regardent tous les deux le tableau.</p>
<p>Elle - C’est bien, hein?</p>
<p>Lui - Oui, c’est...</p>
<p>Elle - C’est du Boudin.</p>
<p>Lui - Oui...</p>
<p>Silence.</p>
<p>Elle (pensif) - Je me demande toujours...</p>
<p>Lui - Quoi?</p>
<p>Elle - Si je ne savais pas que c’était du Boudin, est-ce que je trouverais ça aussi bon.</p>
<p>Il la regarde sans comprendre.</p>
<p>Elle - Si j’ignorais que ces tableaux valent des milliards! Franchement, imagine que tu n’aies jamais entendu parler de La Joconde. Tu tombes dessus dans une brocante. À vendre. Cinq cents balles. Est-ce que tu peux affirmer, sincèrement, que tu l’accrocherais au-dessus de ta cheminée? Cette gourde avec son sourire idiot?</p>
<p>Il réfléchit.</p>
<p>Lui - On n’a pas de cheminée, de toutes façons...</p>
<p>Elle - Non, il faut être honnête, on a beau avoir visité des dizaines de musées et des centaines d’expositions, est-ce qu’on ferait vraiment la différence entre une croûte et un chef-d’oeuvre...?</p>
<p>Lui - On ne saura jamais. On ne voit que des chefs-d’oeuvre, dans les musées. C’est un tort, d’ailleurs. Dans chaque musée, ils devraient réserver une salle pour exposer exclusivement des croûtes. Le principe du test placebo, tu vois? Histoire de vérifier si les autres tableaux sont vraiment beaux, ou si on les trouve beaux seulement parce qu’on nous a dit qu’ils l’étaient.</p>
<p>Elle - Oh... De toutes façons, les musées, c'est comme les églises, hein ? On y va surtout pour l'ambiance.</p>
<p>Lui - On n'a pas besoin d'être croyant pour être pratiquant, heureusement... C'est comme pour l'amour...</p>
<p>Elle le regarde, pas sûre de bien comprendre.</p>
<p>Lui - Non, je veux dire, c'est comme pour le mariage... Regarde-nous... On s'est bien mariés à l'église... Et pourtant on ne croit pas vraiment en Dieu...</p>
<p>Silence.</p>
<p>Elle - Tu te souviens de notre premier rendez-vous ? Tu m'avais emmenée au musée Picasso...</p>
<p>Lui (nostalgique) - Ah, oui...</p>
<p>Elle - On était tellement émus... Ce n'est qu'à mi-parcours qu'on s'est rendu compte que c'était le musée Carnavalet...</p>
<p>Lui - Eh, oui... Ils sont tous les deux dans le marais...</p>
<p>Elle (amusée) - Je commençais à me demander pourquoi les préliminaires duraient si longtemps...</p>
<p>Lui - Les préliminaires...?</p>
<p>Elle - Enfin, je veux dire, euh... Picasso... Sa première période...</p>
<p>Lui - Ah, oui...</p>
<p>Silence. Ils commencent à s'éloigner.</p>
<p>Elle - Tu as entendu parler de cet artiste qui peint sous la mer?</p>
<p>Il ne comprend pas bien.</p>
<p>Elle - Il a une combinaison d’homme-grenouille, il plante son chevalet sur les fonds marins et il peint des coraux.</p>
<p>Lui - Des Corots?</p>
<p>7 - Disparition</p>
<p>Un couple, assis sur un canapé. Ils ne parlent pas et ne se regardent pas. Ils semblent s’emmerder. Il se met à chercher quelque chose, mais ne le trouve pas.</p>
<p>Lui - Tu n’aurais pas vu la télécommande? Elle a disparu...</p>
<p>Elle le regarde, étonnée.</p>
<p>Elle – Mais… on n’a plus de télé!</p>
<p>Lui - Ah oui, c’est vrai...</p>
<p>Silence.</p>
<p>Lui - Qu’est-ce que tu ferais si je disparaissais?</p>
<p>Elle le regarde, interloquée.</p>
<p>Elle - Comme la télécommande?</p>
<p>Lui - Mais non, pas comme la télécommande! Si je disparaissais, tu vois ce que je veux dire...</p>
<p>Elle - Tu ne te sens pas bien?</p>
<p>Lui - Si, si, ça va. C’est juste une hypothèse.</p>
<p>Elle - Tu n’as pas une hypothèse plus gaie?</p>
<p>Lui - Je suis plus vieux que toi. Je partirai sûrement avant.</p>
<p>Elle - On n’a que trois ans de différence...</p>
<p>Lui - Les femmes vivent plus longtemps que les hommes! Et puis je peux avoir un accident. Une crise cardiaque. Un cancer.</p>
<p>Elle - Moi aussi!</p>
<p>Lui - Oui, mais c’est moi qui ai posé la question le premier.</p>
<p>Elle - Je ne sais pas. Il sera toujours temps d’y penser.</p>
<p>Lui - Il vaut mieux prévenir...</p>
<p>Elle le regarde, ne comprenant pas.</p>
<p>Lui - Je veux dire, il vaut mieux prévoir.</p>
<p>Silence.</p>
<p>Lui - En tout cas, je te préviens, je préfère être incinéré.</p>
<p>Elle - Pourquoi tu me dis ça maintenant?</p>
<p>Lui - Ben, je ne vais pas te le dire après, hein? (Un temps) C’est ma hantise, ça. D'être enterrer vivant. Pas toi?</p>
<p>Elle - Ça ne doit pas arriver très souvent.</p>
<p>Lui - Il suffit d’une fois.</p>
<p>Elle - Et d’être brûlé vif, ça ne t’angoisse pas?</p>
<p>Il la regarde, inquiet.</p>
<p>Lui - Je n’avais jamais pensé à ça... (Un temps) Tu crois qu’il y a une vie après la mort?</p>
<p>Elle - Est-ce que c’est vraiment à souhaiter...?</p>
<p>Lui - Tu n’aurais aucun souci à te faire du point de vue financier, tu sais...</p>
<p>Elle (surprise) - S’il y avait une vie après la mort, tu veux dire?</p>
<p>Lui - Si je venais à disparaître!</p>
<p>Elle - Ah, oui... Je n’étais pas inquiète.</p>
<p>Silence.</p>
<p>Lui - Je ne t’en voudrais pas si tu te remariais.</p>
<p>Elle - Merci.</p>
<p>Lui - Enfin, vous n’êtes pas obligés de vous mariés, non plus.</p>
<p>Elle - Qui ça, nous?</p>
<p>Lui - Toi et lui. Le type avec qui tu te recaserais. Autant garder ton indépendance.</p>
<p>Elle - Quelle indépendance?</p>
<p>Lui - C’est marrant, j’ai du mal à t’imaginer avec un autre mec, quand même...</p>
<p>Elle (vexée) - Tu crois que personne ne voudrait de moi?</p>
<p>Lui - Si, si. justement. En fait, je pense que je serais jaloux.</p>
<p>Elle - Quand tu seras mort, tu seras jaloux?</p>
<p>Lui - Oui...</p>
<p>Elle - Et si je disparaissais avant toi?</p>
<p>Lui (de mauvaise foi) - Là, tu me prends de court. (Un temps) Si je me recasais, tu m’en voudrais?</p>
<p>Elle - Je ne serais pas là pour le voir.</p>
<p>Lui - Mais tu serais jalouse...?</p>
<p>Elle le regarde, méfiante, mais ne répond pas.</p>
<p>Lui - Avec qui tu me verrais?</p>
<p>Elle - Tu veux que je te présente une copine, au cas où, c’est ça?</p>
<p>Lui - Ben, pour les enfants, il y a les parrains et les marraines... Pour les députés, c’est pareil. Il y a les suppléantes. S’il y en a un qui meurt ou qui démissionne, on a immédiatement une remplaçante. C’est prévu...</p>
<p>Elle - Oui... Pour les voitures, il y a les roues de secours. En cas de crevaison... (Inquiète) Tu n’es pas en train de me dire que tu m’as déjà trouvé une suppléante...?</p>
<p>Lui - Ben, ce n’est pas si évident, que ça, hein?</p>
<p>Silence.</p>
<p>Lui - L’avantage avec la bigamie, c’est qu’en cas de décès, on n’est qu’à moitié veuf.</p>
<p>Elle le regarde, sidérée.</p>
<p>Elle - Oui...</p>
<p>8 - L’Equipe</p>
<p>Elle lit Elle. Il s’emmerde, hésite et ouvre L’Equipe. Elle le remarque et paraît surprise.</p>
<p>Elle - Tu achètes L’Equipe, maintenant?</p>
<p>Lui (comme pris en faute) - Pourquoi je n’achèterais pas L’Equipe?</p>
<p>Elle (incrédule) - Et... tu comptes le lire.</p>
<p>Lui – Je le feuillette... Pour voir...</p>
<p>Elle - Pour voir quoi?</p>
<p>Lui - Je ne sais pas. Tous les mecs lisent ça, dans le métro. J’étais curieux de savoir ce qu’il y avait de si passionnant là dedans...</p>
<p>Elle - Et tu as trouvé?</p>
<p>Lui - Non...</p>
<p>Elle a l’air consternée.</p>
<p>Elle - Tu t’intéresses au sport?</p>
<p>Lui - Très peu...</p>
<p>Elle - Alors ce n’est pas étonnant que tu ne vois pas l’intérêt de lire L’Equipe...</p>
<p>Il pose son journal.</p>
<p>Lui - Oui, enfin... S’intéresser au sport, c’est une chose. De là à éprouver tous les matins le besoin impérieux de savoir si Bordeaux a battu Bègles 3 - 2 ou s’ils ont fait match nul... (Un temps) Je ne sais même pas où c’est, Bègles...</p>
<p>Elle - C'est à côté de Bordeaux...</p>
<p>Lui (surpris) - Comment tu sais ça, toi...,</p>
<p>Elle (comme une évidence) - Ben, à cause de Mamère !</p>
<p>Lui - Ta mère habite à côté de chez nous !</p>
<p>Elle - Mamère, le maire... Le maire de Bègles, tu sais bien...</p>
<p>Lui - Ah oui...</p>
<p>Silence. Elle se replonge dans son magazine.</p>
<p>Lui - Qu'est-ce que tu en pense, toi ?</p>
<p>Elle - Oh, moi, tu sais, le foot...</p>
<p>Lui - Du mariage homosexuel !</p>
<p>Elle - Ah... Oh, je me demande si c'est vraiment la solution...</p>
<p>Lui - Pour qui ?</p>
<p>Elle (surprise) - Ben pour les homosexuels !</p>
<p>Il se replonge dans L'Équipe. Elle commence à être sérieusement inquiète.</p>
<p>Elle - Mais pourquoi ça te travaille tellement, tout d’un coup, de comprendre pourquoi les hommes lisent L’Equipe?</p>
<p>Lui - Il faut croire que j’ai besoin d’être rassuré sur ma virilité...</p>
<p>Elle - Eh ben c’est raté!</p>
<p>Lui - Merci...</p>
<p>Elle (pour le réconforter) - Ecoute, on peut être un homme sans lire L’Equipe !</p>
<p>Lui – Tu crois...?</p>
<p>Elle réfléchit.</p>
<p>Elle - Je ne sais pas... Tu veux que je t’abonne à Auto-Magazine ?</p>
<p>Il la regarde, se demandant si elle se fout de lui. Elle reprend la lecture de Elle.</p>
<p>Lui - Et toi?</p>
<p>Elle - Quoi, moi ?</p>
<p>Lui - Quel intérêt tu trouves à lire Elle ?</p>
<p>Elle le regarde.</p>
<p>Elle - Tu le lis aussi...</p>
<p>Lui - Oui, oh... C’est juste pour rigoler un peu...</p>
<p>Elle - Moi je ne lis pas L’Equipe... Même pour rigoler un peu...</p>
<p>Lui (perturbé) - Tu me trouves efféminé, c’est ça ?</p>
<p>Elle - Mais non... Presque tous les hommes lisent les magazines féminins de leurs femmes. C’est connu. Pourquoi tu crois qu’il y a des pubs de bagnoles, dans Elle ?</p>
<p>Lui (songeur) - C’est sûr qu’il n’y a pas beaucoup de pubs de machines à laver dans L’Equipe.</p>
<p>Elle - Et pourtant, le foot c’est très salissant... Il n’y a qu’à voir le nombre de footballeurs dans les pubs de machines à laver.</p>
<p>Elle reprend sa lecture de Elle. Il a toujours l’air préoccupé. Elle le remarque.</p>
<p>Elle - Il y a encore quelque chose qui te tracasse ?</p>
<p>Lui - Non, je repensais à la différence entre les hommes et les femmes...</p>
<p>Elle - Oui...</p>
<p>Lui - Prends les vêtements, par exemple... Le pantalon n’est plus l’apanage des hommes, mais la jupe continue à être réservée aux femmes.</p>
<p>Elle le regarde, incrédule.</p>
<p>Lui - Pour les couleurs, c’est la même chose. Vous pouvez porter du gris comme du rose. Nous, on n’a droit qu’au gris. Ou au marron… (Un temps) Vous nous reprochez de ne pas aimer le shopping... Mais est-ce que vous vous rendez compte de la tristesse d’un magasin de chaussures pour hommes ?</p>
<p>Elle a l’air inquiète.</p>
<p>Elle - Tu voudrais pouvoir mettre une mini-jupe rose avec des talons aiguilles?</p>
<p>Lui - Mais non! C’est une juste constatation... Vous nous avez piqué le meilleur de nos attributs masculins, et on n’a rien reçu en échange. (Il rouvre L’Equipe, rageur) Heureusement qu’il nous reste L’Equipe.</p>
<p>9 - Petit commerce</p>
<p>Elle lit. Il regarde fixement devant lui dans le vide. Elle le remarque.</p>
<p>Elle (surprise) - Qu'est-ce que tu regardes, comme ça ?</p>
<p>Lui - La télé...</p>
<p>Elle - On n'en a plus !</p>
<p>Lui (soupirant) - Je sais, mais... C'est comme si on m'avait amputé des deux jambes et que j'avais encore des fourmis dans les pieds....</p>
<p>Elle écarquille les yeux, puis se replonge dans son bouquin, avant de se raviser.</p>
<p>Elle - Tiens, c'est bizarre, aujourd'hui, j'ai reçu un appel pour toi sur mon portable...</p>
<p>Lui - Ah oui, excuse-moi, j'ai complètement oublié de te prévenir. J'ai laissé ton numéro sur mon répondeur professionnel, pour qu'on puisse me joindre pendant les vacances...</p>
<p>Elle - Les vacances ? Mais on ne part que dans une semaine !</p>
<p>Lui - Ben... Comme ça, ils l'auront.</p>
<p>Elle (sidérée) - Mon numéro de portable !? Et en attendant, pendant une semaine, je vais recevoir des appels de tes clients...?</p>
<p>Lui - Je ne sais pas... Tu leur dis qu'ils me rappellent pendant les vacances...</p>
<p>Elle - Ça ne serait pas plus simple que tu t'en achètes un ?</p>
<p>Lui - Un portable ? Pfff... Quand je sors, c'est que je veux être un peu tranquille. Je n'ai pas envie qu'on me harcèle...</p>
<p>Elle - Tu préfères que ce soit moi qui reçoive tes coups de fil professionnels ? J'étais en plein conseil de classe, un type m'appelle pour me demander quand je comptais... Enfin quand tu comptais lui livrer ton article intitulé "Faut-il Légiférer Contre le Port du String à l'Ecole" ? Tu crois que ça ne me dérange pas, moi ?</p>
<p>Lui - Tu ne coupes pas ton portable, pendant les conseils de classe ?</p>
<p>Elle (ironiquement) - Excuse-moi, j'avais oublié... Ecoute, un portable, c'est quelque chose de très personnel. Ça ne se prête pas. Même entre mari et femme. Je ne sais pas, moi... C'est comme une brosse à dents !</p>
<p>Lui - Une brosse à dents ? Alors là... Si tu veux te servir de ma brosse à dents pendant les vacances, il n'y pas de problème...</p>
<p>Elle - Un ordinateur, si tu préfères ! Tu me prêterais ton ordinateur, toi, si je n'en avais pas ?</p>
<p>Son silence est éloquent.</p>
<p>Elle - Et après les vacances ?</p>
<p>Il fait mine de ne pas comprendre.</p>
<p>Elle - Je continuerai à recevoir des appels pour toi !? Heureusement que tu n'as rien à cacher...</p>
<p>Lui - Après les vacances, je dirai que je l'ai perdu, ce foutu téléphone. Ou qu'on me l'a volé, tiens ! C'est très courant, les vols de portables.</p>
<p>Elle - Parfait ! Comme ça, si on m'appelle quand même, je me ferai traiter de voleuse... Je te rappelle qu'il est à moi, ce téléphone !</p>
<p>Lui - Si tu y tiens tellement, tu n'as qu'à me le laisser, ton portable. Tu t'en rachèteras un...</p>
<p>Elle - C'est ça ! Et ensuite, les gens qui voudront me téléphoner tomberont sur toi...</p>
<p>Lui - Je leur donnerai ton nouveau numéro, et puis voilà...</p>
<p>Elle - Tu as raison, c'est beaucoup plus simple que d'acheter directement un portable pour toi. (Un temps, soupçonneuse) Ça ne serait pas pour t'éviter cette peine que tu aurais décidé de coloniser le mien, par hasard...?</p>
<p>Il hausse les épaules, avec une certaine mauvaise foi. Silence.</p>
<p>Lui - Tu sais comment m'a appelé le boucher, ce matin ?</p>
<p>Elle n'en a visiblement aucune idée.</p>
<p>Lui - "Le p'tit monsieur"... (Imitant le boucher) "Qu'est-ce qui veut, le p'tit monsieur ?". C'est la première fois qu'il m'appelle comme ça...</p>
<p>Elle - Mmmm... Oui, c'est l'équivalent masculin de "Qu'est-ce que je lui sers à la p'tite dame ?".</p>
<p>Lui - Ça fait peur, non ? Que le boucher puisse nous voir comme "le p'tit monsieur et la p'tite dame" ? Heureusement qu'on ne fait pas les courses ensemble. Il serait foutu de nous appeler "le p'tit couple". (Imitant à nouveau le boucher) "Qu'est-ce qui veut, le p'tit couple ?". Là, je crois que je deviens tout de suite végétarien.</p>
<p>Un temps.</p>
<p>Lui - La viande, ça m'a toujours un peu dégoûté, de toute façon. Pas toi ?</p>
<p>Replongée dans son bouquin, elle ne répond pas. Il poursuit malgré tout.</p>
<p>Lui - Le poulet, à la rigueur... (Un temps) C'est vrai, c'est effrayant, une boucherie, si on y pense. Cette chair sanguinolente étalée partout. Ces carcasses d'animaux entiers dans la chambre froide. Toutes ces vaches innocentes qu'on enferme dans des camps à la campagne, entourés de fil de fer barbelé, parfois même électrifié. En attendant de les conduire à l'abattoir et de les démembrer... Pauvres bêtes. Heureusement, elles, elles ne sont pas au courant de ce qui les attend. Quand je les vois, avec cette espèce de suaire blanc sur la tête, sortir les cadavres de leurs victimes du camion frigorifique en les portant sur leurs dos...</p>
<p>Elle ne réagit toujours pas. Il se tourne à nouveau vers elle.</p>
<p>Lui - Tu savais que les sikhs étaient strictement végétariens ?</p>
<p>Elle lève enfin le nez de son bouquin.</p>
<p>Elle - Ah, au fait, ce n'est pas la peine de passer au bazar, pour le néon de la salle de bain. J'y suis allée cet après-midi. (Un temps) J'ai croisé la voisine. Elle était en train d'acheter une valise...</p>
<p>Il la regarde sans comprendre. Le portable de la femme sonne.</p>
<p>Elle - Oui...?</p>
<p>Son visage se fige.</p>
<p>Elle (avec une amabilité affectée) - Non, c'est sa secrétaire, mais ne quittez pas, je vous le passe tout de suite. Qui dois-je annoncer ? (Lui tendant son portable, excédée) C'est pour toi. Ton copain Marc...</p>
<p>Il prend le téléphone comme si de rien n'était.</p>
<p>Lui - Allo !</p>
<p>Il ne sait pas très bien se servir de l'engin.</p>
<p>Lui - Comment ça marche, ce truc...?</p>
<p>10 - Où est-ce qu’on va quand on est mort ?</p>
<p>Ils sont assis sur le canapé.</p>
<p>Lui - Le courrier est passé ?</p>
<p>Elle - Tu attends une lettre ?</p>
<p>Lui - Pas spécialement... Mais j’espère toujours un miracle en ouvrant la boîte. On m’annoncerait que j’ai remporté un concours auquel je n’ai pas participé. Qu’une vieille tante richissime dont j’ignorais l’existence est morte sans héritier. Que le Prix Nobel m’a été attribué par anticipation pour mon oeuvre à venir... Tous les jours, en ouvrant la boîte, je suis comme un gamin au pied du sapin, le matin de Noël.</p>
<pre></pre>
<p>Elle - C'est vrai... En grandissant, on ne croit plus au Père Noël, mais on croit toujours au facteur. D'ailleurs, il y a des similitudes... Ils ont tous les deux un uniforme. Ils passent avec une hotte. Ils déposent des pochettes surprises, et on ne les voit ni l’un ni l’autre...</p>
<p>Lui - Enfin, le facteur, c’est justement à Noël qu’on le voit, quand il vient chercher ses étrennes... (Soupirant) J'ai horreur de Noël. Tous les ans ça sent un peu plus le sapin... Et dans la boîte, il y a de plus en plus de faire-part... (Un temps) Mais pourquoi j’attends le facteur comme le messie, alors là...? Remarque, le père du messie, c’était peut-être le facteur, hein? Parce que le coup de l’immaculée conception... Il ne faut pas croire au Père Noël, quand même...!</p>
<p>Elle - Pour avoir des lettres, il faut en écrire. La plupart des gens ne reçoivent que des réponses. Si tu n’envoies jamais de lettres, il ne faut pas t’étonner de ne pas en recevoir... Je crois que je n’ai jamais reçu une seule lettre de toi...</p>
<p>Lui (ironique) - Tu veux qu’on s'écrive, de temps en temps ?</p>
<p>Elle le regarde, indécise.</p>
<p>Lui - Qu’est-ce qu'on pourrait bien avoir à se dire ? J'aurais l'impression de m'écrire à moi-même. D'ailleurs, on s'écrit toujours un peu à soi-même, non ? Il y a des gens à qui on écrit des lettres interminables... Quand on les voit, on se rend compte qu’on n’a rien à leur dire. Non, il y a un côté onaniste, dans l’écriture...</p>
<p>Elle se sert un verre et allume une cigarette.</p>
<p>Lui - Tu fumes maintenant?</p>
<p>Elle (surprise) - Oui... Ça fait bien vingt ans. Tu n’avais jamais remarqué ?</p>
<p>Un temps.</p>
<p>Lui - Tu savais que chaque cigarette raccourcissait la vie de dix minutes ? (Elle ne répond pas) Tu fumes combien de cigarettes par jour, toi?</p>
<p>Elle (ironique) - D’après mes calculs, je devrais déjà être morte depuis six mois. Je ne comprends pas...</p>
<p>Silence.</p>
<p>Lui - C'est comme le téléphone portable, hein ? Ce n'est pas très bon pour la santé. Il paraît qu'au dessus d'un quart d'heure par jour, c'est la tumeur assurée. Tu as intérêt à ne pas dépasser le forfait... (Un temps) A propos, tu sais ce que m’a demandé ta fille ce matin, pendant que je me brossais les dents?</p>
<p>Elle - Non.</p>
<p>Lui - Où est-ce qu’on va quand on est mort...?</p>
<p>Elle - Qu’est-ce que tu lui as répondu?</p>
<p>Lui - A ton avis?</p>
<p>Elle - Je ne sais pas.</p>
<p>Lui - Oui. C’est exactement ce que je lui ai répondu.</p>
<p>Elle - Et alors?</p>
<p>Lui - Elle m’a dit : Mais papa, quand on est mort, on va au cimetière!</p>
<p>Elle - Et après?</p>
<p>Lui - Après, elle est repartie bouffer ses corn-flakes. Apparemment, elle était très contente de m’avoir appris quelque chose. Et un peu surprise qu’à mon âge, je ne sois pas encore au courant... (Un temps) C’est incroyable, non?</p>
<p>Elle - Qu’elle ait posé cette question?</p>
<p>Lui - Non, que les enfants aient cette capacité d’accepter des réponses simples à des questions simples. Un prof de philo aurait parlé de métaphysique, d’immanence, de transcendance, tout le bordel... De Dieu, dans le pire des cas. Les enfants sont beaucoup plus pragmatiques. D’ailleurs, ils sont naturellement athées.</p>
<p>Elle - Ils croient au Père Noël.</p>
<p>Lui - Oui... Parce que leurs parents leur disent qu’il existe et qu’il va leur apporter des cadeaux. Sinon, ils n’auraient pas été l’inventer tout seuls. Si on te disait qu’un bienfaiteur anonyme va te verser une prime de Noël tous les ans, tu ne serais pas pressée de remettre en cause son existence. (Un temps) Mais Dieu, il ne nous a jamais rien apporté à Noël, pourtant certains adultes y croient encore... Tu y crois, toi?</p>
<p>Elle - Au Père Noël?</p>
<p>Silence.</p>
<p>Lui - Ce qui est incroyable, aussi, c’est que ça ne lui fasse pas peur du tout, la perspective de finir enterrée. Nous, ça nous fout un peu les boules... Pourquoi ça ne lui fait pas peur, à elle? (Un temps) Il faudra que je lui demande, ce soir, ce qu’elle entend exactement par «quand on est mort, on va au cimetière»... (Un temps) Qu’est-ce que tu entends par là, toi?</p>
<p>Elle le regarde, étonnée.</p>
<p>Lui - Non, je veux dire, qu’est-ce que tu crois qu’elle entend par là?</p>
<p>Elle - Ben... Ça.</p>
<p>Lui - Quoi, ça?</p>
<p>Elle - Quand on est mort, on va au cimetière.</p>
<p>Il la regarde, interloquée.</p>
<p>Lui - Alors toi aussi, tu crois ça?</p>
<p>Elle - Pourquoi, tu n’y crois pas, toi?</p>
<p>Lui - Si... Je veux dire...</p>
<p>Il se marre.</p>
<p>Lui - Attends, ne me dis pas que pour toi aussi, c’est aussi simple!</p>
<p>Elle - Ben... D’une certaine façon, si.</p>
<p>Il la regarde, goguenard.</p>
<p>Elle - Je ne sais pas, tout à l’heure, tu trouvais ça merveilleux de ne pas se prendre la tête. De se contenter de réponses simples à des questions simples.</p>
<p>Lui - Oui, mais... Tu n’as pas cinq ans!</p>
<p>Elle - Bon, ben vas-y, toi. Je te pose la question : où est-ce qu’on va quand on est mort?</p>
<p>Il est pris de court.</p>
<p>Lui - Ben... Ce n’est pas aussi simple que ça, hein?</p>
<p>Elle - Mais encore...?</p>
<p>Lui - Je ne sais pas, c’est... C’est la question du sujet...</p>
<p>Elle le regarde, attendant des précisions.</p>
<p>Elle - La question du sujet...? Tu veux dire le sujet de la question?</p>
<p>Il est désemparé.</p>
<p>Lui (pensif) - Où est-ce qu’on va quand on est mort? (Il fait un geste d’ignorance) On va nulle part.</p>
<p>Elle - Ben, si...</p>
<p>Lui - Oui, si tu veux.</p>
<p>Elle - Même si je ne veux pas...</p>
<p>Lui - Non, mais... On va au cimetière, on va au cimetière...! Ça ne veut rien dire! On peut aussi aller au cimetière de son vivant, faire un petit tour, repartir et aller se taper un couscous. Qu’est-ce que ça veut dire, aller au cimetière? Et puis on peut très bien mourir et ne pas aller au cimetière. Hein? Quand on ne retrouve pas le corps! Alors là, on ne peut pas dire : quand on est mort, on va au cimetière. Tu vois bien que ce n’est pas aussi simple que ça.</p>
<p>Elle - Bon... Alors si ta fille te repose la question, qu’est-ce que tu répondras?</p>
<p>Lui - Je ne sais pas... (Il réfléchit) Je répondrai... Quand on est mort, on va au cimetière... en général. Si on retrouve le corps... Quand on est vivant, on peut aussi aller au cimetière... Mais quand on est mort, c’est définitif.</p>
<p>Elle (hoquet) - Hips...</p>
<p>11 - Cauchemar</p>
<p>Il entre avec une perruque blonde et un ballon de foot. Elle arrive après lui par derrière avec une veste d'homme et des moustaches façon Hitler ou Charlot.</p>
<p>Elle - Guten Tag...</p>
<p>Il sursaute en la voyant.</p>
<p>Lui - Mais... Vous êtes qui, vous ?</p>
<p>Elle - Je suis... la baby-sitter.</p>
<p>Il a l'air terrifié. Elle sort un paquet de cigarettes.</p>
<p>Elle (lui tendant le paquet) - Vous fumez ?</p>
<p>Lui (il s'apprête à en prendre une avant de se raviser prudemment) - Non, merci.</p>
<p>Elle - Natürlich. C'est interdit... Il y a un cendrier, mais ça ne veut rien dire ! C'est seulement pour que les contrevenants ne brûlent pas la moquette... C'est très français, ça. On fait des lois, mais on prévoit toujours un plan B au cas probable où... (Elle sort un paquet de chewing-gum) Vous voulez un chewing-gum ?</p>
<p>Lui - Ça me balonne un peu...</p>
<p>Elle - Vous savez pourquoi les grillons du métro sont en voie de disparition ?</p>
<p>Lui - Il y a des grillons dans le métro ?</p>
<p>Elle - Ou des criquets, je ne sais plus. C'est parce que ces animaux se nourrissaient de mégots. Alors depuis que c'est interdit de fumer dans le métro, ils dépérissent. Vous vous rendez compte ? C'est tout un écosystème qui a été bouleversé... Remarquez, ils pourraient se mettre à mâcher des vieux chewing-gums...</p>
<p>Lui - J'ai vu une expo sur la vie animale en milieu urbain, au Parc Floral. On ne le sait pas, mais il y a une faune incroyable, dans Paris. Il paraît même qu'il y a des loups. Mais des centaines, hein ?</p>
<p>Elle - Des loups ?</p>
<p>Lui - Non, mais ils ne sortent que la nuit, dans les parcs...</p>
<p>Elle - Vous voulez dire... des renards...?</p>
<p>Lui - Ah, oui, peut-être... En tout cas, je n'en n'ai jamais vus...</p>
<p>Elle - C'est parce que les parcs sont fermés, la nuit...</p>
<p>Bruit d'une porte qui se ferme.
Il a l'air très inquiet.</p>
<p>Elle - La femme de ménage a fermé en partant... et elle a emporté la clef.</p>
<p>Lui - Il n'y a aucune fenêtre... On ne peut même pas appeler au secours...</p>
<p>Elle - Vous n'avez pas de téléphone portable...?</p>
<p>Il fouille dans ses poches. Son visage s'illumine quand il en extirpe quelque chose.</p>
<p>Lui - Ah, si ! (Sa mine s'obscurcit en constatant que ce n'est pas un portable). Mince, c'est la télécommande que je cherchais partout...</p>
<p>Elle - Mais... il n'y a pas la télé !</p>
<p>Lui - Bon ben... Le facteur nous délivrera demain matin...</p>
<p>Elle - Demain... c'est Noël !</p>
<p>Lui - Ah, oui, c'est vrai, merde...!</p>
<p>Elle - Vous voulez peut-être vous allonger...?</p>
<p>Il la regarde terrorisé. Elle sort un drap blanc.</p>
<p>Elle - Si on doit réveillonner ensemble, autant s'installer confortablement... Vous préférez quel côté ?</p>
<p>Lui - Je n'ai pas de préférence.</p>
<p>Elle - Alors, je vais prendre celui-là...</p>
<p>Elle se glisse sous le drap. Il s'installe aussi. Ils s'apprêtent à dormir.</p>
<p>Elle - Eh ben... Joyeux Noël, alors !</p>
<p>Lui - C'est ça, Joyeux Noël...</p>
<p>Un temps. Il pousse un cri, et se réveille en sursaut. Elle se réveille aussi. Il n'a plus sa perruque et elle n'a plus sa moustache.</p>
<p>Elle - Ça va chéri ?</p>
<p>Lui - Oui, oui, ça va... J'ai dû faire un cauchemar. J'ai rêvé que c'était Noël...</p>
<p>Elle (le regardant, interloquée) - Mais chéri... C'est Noël !</p>
<p>12 - Les meubles</p>
<p>Un couple. Pas de décor. Il est là, elle arrive.</p>
<p>Elle (regardant autour d’elle, sidérée) - Mais... Où sont passés les meubles?</p>
<p>Lui (fier de lui) - Tu ne devineras jamais.</p>
<p>Elle le regarde, attendant une explication.</p>
<p>Lui - Un type a sonné à la porte, ce matin. Un antiquaire!</p>
<p>Elle (inquiète) - Et alors?</p>
<p>Lui - Je lui ai d’abord dit qu’on avait rien à vendre...</p>
<p>Elle - Et après...?</p>
<p>Lui - Je me suis dit que ça ne coûtait rien de faire évaluer tout ça. L’estimation était gratuite. Tu ne devineras jamais combien il m’a proposé pour toutes ces vieilleries.</p>
<p>Elle - Combien...?</p>
<p>Lui - Largement de quoi en racheter d’autres.</p>
<p>Elle - Alors pourquoi tu les as vendues?</p>
<p>Lui - Pour changer un peu! Tu m’as dit que tu voulais acheter un autre canapé.</p>
<p>Elle - Et alors...?</p>
<p>Lui - Tu sais très bien que si on avait changé le canapé, on aurait dû racheter une table qui aille avec. Après, il aurait fallu changer les chaises, et ainsi de suite...</p>
<p>Elle - Oui, peut-être...</p>
<p>Lui - Ça nous aurait coûté une fortune! Et qu’est-ce qu’on aurait fait de nos vieux meubles?</p>
<p>Elle ne dit rien.</p>
<p>Lui - Là, c’est beaucoup plus simple.</p>
<p>Elle - Et en attendant?</p>
<p>Lui - En attendant quoi?</p>
<p>Elle - Qu’on en achète d’autres...</p>
<p>Il regarde autour de lui la pièce vide.</p>
<p>Lui - Personnellement, je n’ai jamais aimé les pièces surchargées.</p>
<p>Elle - C’est sûr que là, ce n’est plus surchargé du tout...</p>
<p>Lui - Tu n’es pas contente?</p>
<p>Elle - De ne plus avoir de meubles...?</p>
<p>Lui - Mais c’est toi qui m’a dit que tu n’aimais pas notre vieux canapé!</p>
<p>Elle - Je ne t’ai pas dit que je ne voulais plus de meubles du tout. On n'a même plus de lit!</p>
<p>Lui - Mais je viens de t’expliquer que... Moi, je croyais te faire plaisir!</p>
<p>Elle (conciliante) - Ecoute, on va aller au restaurant ce soir. On dormira à l’hôtel, et demain on va racheter des meubles. D’accord?</p>
<p>Lui - D’accord...</p>
<p>Silence.</p>
<p>Lui - Reste à choisir le style.</p>
<p>Elle - Tant qu’à changer, on ferait mieux de mettre du moderne, non?</p>
<p>Lui - Oui... Mais alors là, il faudrait refaire les peintures...</p>
<p>Elle - Tu ne crois que tu es un peu trop perfectionniste?</p>
<p>Lui - Du mobilier moderne avec ces peintures crasseuses, ça va jurer...</p>
<p>Elle (ironique) - On ferait peut-être mieux carrément de changer d’appartement.</p>
<p>Lui - Tu crois? (Un temps) Remarque, le déménagement serait vite fait... On coupe l’eau et l’électricité en partant, on n’a même pas besoin de revenir.</p>
<p>Elle est soudain prise d’un doute.</p>
<p>Elle - Tu as bien vidé les tiroirs?</p>
<p>Lui - Evidemment.</p>
<p>Elle - Et ton alliance?</p>
<p>Lui - Mon alliance?</p>
<p>Elle - Celle que tu gardais dans le tiroir de la table de nuit!</p>
<p>Lui - Merde...</p>
<p>Elle ne dit rien, mais on voit qu’elle est anéantie. Il est très mal aussi.</p>
<p>Lui - Elle était là depuis tellement longtemps. Je ne me souvenais même plus...</p>
<p>Silence.</p>
<p>Elle - Tu as l’adresse de cet antiquaire?</p>
<p>Lui - Non... Il m’a payé en liquide, il a tout mis dans son camion et il est parti. (Un temps, n’y croyant pas) S’il la retrouve, il nous téléphonera sûrement...</p>
<p>Elle (amère) - Oui... Et puis si tu ne la retrouves pas, tu pourras toujours changer de femme... Tu en prendras une plus moderne, qui se marie bien avec les nouvelles peintures et le nouveau mobilier.</p>
<p>Lui - Je suis désolé...</p>
<p>Elle - Pourquoi tu ne l’a jamais mise, cette alliance?</p>
<p>Lui - Je l’ai mise! (Un temps) Avant qu’on se marie... Tu te souviens? Je les avais achetées dans un bazar au Yémen. Pour faire croire qu’on était déjà mariés. Sinon, ils ne voulaient pas nous louer de chambre, dans les hôtels.</p>
<p>Elle - Maintenant que tu as revendu tous nos meubles, y compris le lit conjugal, on va bien être obligés d’y aller, à l’hôtel, cette nuit...</p>
<p>Lui - Ne t’inquiète pas, on est en France. Ils ne demanderont pas à voir notre livret de famille...</p>
<p>Elle - Et après le mariage? Pourquoi tu la laissais dans cette table de nuit, ton alliance?</p>
<p>Lui - Ben... J’avais peur de la perdre.</p>
<p>Elle - C’est réussi...</p>
<p>Silence.</p>
<p>Lui - Tu m’en veux...?</p>
<p>Elle ne répond pas.</p>
<p>Lui - Allez viens, on y va!</p>
<p>Elle - Où?</p>
<p>Lui - A l’hôtel! Ce sera un peu comme un deuxième voyage de noces... Plus d’alliance, plus de meubles, bientôt plus d’appartement. On repart à zéro!</p>
<p>Elle - Moi, j’ai toujours mon alliance...</p>
<p>Lui - Tu ferais mieux de la retirer.</p>
<p>Elle - Pourquoi?</p>
<p>Lui - Tu as l’air mariée, moi pas. A l’hôtel ils vont croire à un adultère...</p>
<p>Elle - J'ai le choix entre le retour au célibat et une liaison illégitime, c’est ça?</p>
<p>Ils s’en vont.</p>
<p>Elle - Tu as une drôle de conception du mariage...</p>
<p>Sortie de secours</p>
<p>Lumière sur un couple dans la salle. Il remet son manteau. Elle sort une cigarette.</p>
<p>Elle (enthousiaste) - Alors...?</p>
<p>Lui (catégorique) - Nul.</p>
<p>Elle (outrée) - Nul?</p>
<p>Lui - Complètement nul.</p>
<p>Elle - T’as rien compris, alors?</p>
<p>Lui - Parce qu’il y avait quelque chose à comprendre?</p>
<p>Elle - Ah ouais, d’accord...</p>
<p>Il lui lance un regard interrogateur.</p>
<p>Elle - Tu te venges...</p>
<p>Lui - Je me venge...?</p>
<p>Elle – Là j'ai aimé, alors toi tu n'aimes pas... C’est petit, hein?</p>
<p>Lui - Attends, je n’ai pas aimé, je n’ai pas aimé. Je ne vais pas te dire que j’ai aimé simplement pour te faire plaisir!</p>
<p>Elle - Tu n’as pas dit que tu n’avais pas aimé, tu as dit que c’était nul. Ce n’est pas pareil!</p>
<p>Lui - Je ne vois pas trop la différence...</p>
<p>Elle - C’était nul, j’ai aimé, donc je suis nulle.</p>
<p>Lui - C’est toi qui le dis...</p>
<p>Elle - Ce n’est pas moi, c’est Platon.</p>
<p>Lui - Platon a dit que tu étais nulle ?</p>
<p>Elle - Ça s’appelle un syllogisme. Toutes les femmes sont mortelles, je suis une femme, donc je suis mortelle.</p>
<p>Lui - Si c’est Platon qui le dit, alors... Moi, c’est ce truc que j’ai trouvé mortel. (Un temps) D’ailleurs, je ne suis même pas sûr qu’il tienne debout, ton syllogisme.</p>
<p>Elle - C’est ça, vas-y, continue...</p>
<p>Lui - Mais qu’est-ce qui t’a plu ?</p>
<p>Elle - Tout !</p>
<p>Lui - C’est vague.</p>
<p>Elle - Et toi, qu’est-ce que tu n’as pas aimé ?</p>
<p>Lui - Ecoute, je préfère ne pas rentrer dans les détails. Tu vas encore te vexer...</p>
<p>Elle - Moi, me vexer ? Attends, je m’en fous que tu n’aies pas aimé ! Moi ça m’a plu, c’est tout. Tant pis pour toi si tu t’es ennuyé...</p>
<p>Silence.</p>
<p>Lui - On ne va pas s’engueuler pour ça...</p>
<p>Elle - Des fois, je me demande ce qu’on fait ensemble.</p>
<p>Il fait un geste vers elle.</p>
<p>Elle - J’espère que la prochaine fois, on aimera tous les deux…</p>
<p>Lui - Ou en tout cas qu’on sera du même avis...</p>
<p>Elle lui lance un regard interrogateur.</p>
<p>Lui (précisant) - Peut-être qu’on s’emmerdera tous les deux.</p>
<p>Elle - Oui... C’est minimaliste, comme vision de l’harmonie du couple...</p>
<p>Ils s'en vont. Noir.</p>Jean-Pierre Martinez, auteur de théâtreurn:md5:1743643b85a8fcfbe1b9decd9fdbc7902008-10-24T18:24:34+00:002008-10-25T15:44:33+00:00yves bretteAuteurs<p>...est aussi scénariste pour la télévision.</p> <p>Pour le petit écran, il a écrit une soixantaine d'épisodes de séries (Avocats & Associés, Sur Le Fil, La Vie Devant Nous, Equipe Médicale d'Urgence, Les Intouchables, Le Cap des Pins, Extrême Limite, La Dernière Réserve, Studio Sud, Indaba...).</p>
<p>Pour la scène, il a écrit sept comédies : Café des Sports (créée au Théâtre Roublot à Fontenay-sous-Bois en juin 2002), Come Back (créée au Café-Théâtre Le Rigoletto à Paris en mars 2006), Elle et Lui (créée au Théâtre Marie-Jeanne à Marseille en mai 2006), Strip Poker (créée au Théâtre de Ménilmontant à Paris en mars 2008), Brèves du Temps Perdu (créée au Théâtre Le Poulailler au Havre en mai 2008), Photo de Famille (première lecture publique au Théâtre de La Huchette à Paris en juin 2008) et Happy Hour, sa toute dernière pièce, encore inédite.</p>
<p>Jean-Pierre Martinez est sociétaire de la SACD et membre des Ecrivains Associés du Théâtre.</p>
<p>THÉÂTRE</p>
<p>- Strip Poker : Comédie conjugale, création à Paris au Théâtre de Ménilmontant le 25 mars 2008, à l'affiche au Théâtre La Comedia.</p>
<p>- Elle et Lui, Monologue Interactif Comédie à sketchs, jouée à Paris au Théâtre Darius Milhaud de décembre 2006 à mars 2007 (mise en scène de l'auteur) et dans divers théâtres de Marseille et région au cours de la saison 2006-2007.</p>
<p>- Come Back Comédie sur l'amitié, jouée à Paris au Café-théâtre Le Rigoletto de mars à juin 2006.</p>
<p>- Café des Sports Comédie burlesque, créée au Théatre Roublot, Fontenay-sous-Bois, 2002. Finaliste du Prix de Comédie décerné par le Théâtre Tête d’Or, Lyon, 2003.</p>
<pre></pre>
<p>- Photo de Famille Comédie douce amère sur la fratrie, première lecture publique à Paris au Théâtre de la Huchette en juin 2008.</p>
<p>- Brèves du Temps perdu Saynètes comico-philosophiques sur la vie, l'amour, la mort... et l'éternel retour. création au Havre au Théâtre Le Poulailler en mai 2008.</p>
<p>- Happy Hour Marivaudage à l'ère de l'internet revisité à la manière du Splendid.</p>
<p>SCÉNARIO</p>
<p>Série 90'</p>
<p>- Les Intouchables Police scientifique, Tefrance, FR2 : 2 épisodes</p>
<p>Série 52’</p>
<p>- Avocats & Associés Judiciaire feuilletonnant, Son et Lumière, FR2 : 23 épisodes.</p>
<p>- Equipe Médicale d'Urgence Médical feuilletonnant, Beaubourg Audiovisuel, F2 : 1 épisode.</p>
<p>- La Vie Devant Nous Comédie lycéenne, Adélaïde, TF1 : 2 épisodes.</p>
<p>- Sur Le Fil Enquêtes policières, Son et Lumière, FR2 : 2 épisodes</p>
<p>Série 26’</p>
<p>- Le Cap des Pins Feuilleton quotidien, TéléImage, FR2 : 15 épisodes.</p>
<p>- Extrême Limite Aventures sportives, Marathon, TF1 : 5 épisodes.</p>
<p>- Indaba Aventures africaines, Marathon, M6 : 1 épisode.</p>
<p>- Studio Sud Sitcom dans une école de danse, Elma, M6 : 3 épisodes.</p>
<p>- Nos Plus Belles Vacances Aventures pour enfants, Marathon, FR3 : 2 épisodes.</p>
<p>- La Dernière Réserve (dessin animé) Aventures humoristiques, Marina, TF1 : 5 épisodes dont pilote.</p>
<p>NOUVELLES</p>
<p>- Rédaction de nouvelles policières pour la presse magazine (Maxi).</p>
<p>TRADUCTION</p>
<p>- Adaptation française de dix romans sentimentaux américains (Harlequin).</p>
<p>ARTICLES</p>
<p>- Les idéologies publicitaires in Stratégies n° 477, juin 1985 (avec J.-M. Floch).
<br />
- La crédibilité publicitaire in Actes Sémiotiques (EHESS.-CNRS), mars 1986.
<br />
- La communication publicitaire in Encyclopédie Théma, Larousse, Paris 1991.
<br />
- Le string et le voile in CB News n° 776, février 2004.
<br />
- Temps de coeurs disponibles in CB News n° 818, janvier 2005
<br />
- Le degré zéro de la com in CB NEws n°825, mars 2005</p>
<p>AUTRES</p>
<p>- Communication Ipsos 1984-86 et Salto 1990-99 : sémiologue Depuis 2000 : sémiologue free lance</p>
<p>- Enseignement Conservatoire Européen d'Écriture Audiovisuelle : formateur en scénario EHESS, 1984-86 : animateur (avec J.-M. Floch) de l’atelier sémiotique publicitaire University of Texas at Austin, 1986-88 : professeur de français Ecole de Marketing et de Publicité, 1989-90 : professeur de sémiologie</p>
<p>FORMATION</p>
<p>- Scénario Conservatoire Européen d’Écriture Audiovisuelle (Paris - 1998).</p>
<p>- Linguistique et Sémiotique Licence de Lettres Espagnoles et Anglaises (Paris IV - Sorbonne, 1981 et 89). D.E.A. de Sémiotique dirigé par A.J. Greimas (E.H.E.S.S. - Paris, 1984).</p>
<p>- Economie et Marketing Maîtrise ès Sciences Economiques (Paris XIII - Villetaneuse, 1978). D.E.S.S. Etudes et Stratégie Marketing (Sciences-Po. - Paris, 1982).</p>
<p>Les pièces de Jean-Pierre Martinez sont proposées en téléchargment gratuit sur son blog : <a href="http://www.jeanpierremartinez.over-blog.com/" hreflang="fr">http://www.jeanpierremartinez.over-blog.com/</a></p>Arts vivants de la Médiathèque de Vaise (Bibliothèque municipale de Lyon)urn:md5:9c2309da180e899668f8cc9b559393b52008-10-23T05:46:49+00:002008-10-23T05:46:49+00:00yves bretteAutres sites <p>Bonjour à toutes et à tous,</p>
<p>Le département arts vivants de la Médiathèque de Vaise (Bibliothèque
municipale de Lyon) vient de mettre en ligne son site web à l'adresse
suivante :</p>
<p>www.bm-lyon.fr/artsvivants/</p>
<p>Théâtre, danse, cirque, marionnettes, arts de la rue, mime opéra... Pour
tout découvrir sur l'actualité, les services, la programmation et les
ressources en ligne du département Arts Vivants de la médiathèque de
Vaise.</p>
<p>Dans le domaine du théâtre, découvrez nos 5 rubriques : penser le
théâtre, écrire le théâtre, jouer le théâtre, enseigner le théâtre,
voir le théâtre. Nous vous proposons une présentation des documents
incontournables , un accès direct aux documents de notre catalogue, des
réponses détaillées aux questions posées par les internautes au Guichet
du Savoir (service de questions-réponses en ligne),
des Points d’actu offrant un éclairage documentaire sur les sujets
d’actualité, des liens vers une sélection de sites internet.</p>
<p>Amateurs, auteurs de théâtre, étudiants, enseignants, professionnels, ce
site web vous est destiné ! En fonction de ces différents profils, nous
avons essayé de sélectionner les documents susceptibles de vous
intéresser.</p>
<p>Alors, n'hésitez pas à laisser vos commentaires sur le site, à faire des
suggestions d'achats en ligne ou à déposer vos petites annonces de stages
ou d'ateliers.</p>
<p>A bientôt !</p>
<p>L'équipe arts vivants</p>Match d'impro - Kamikaz - Match de rentrée à ne pas raterurn:md5:075990456bc863193d17946756b2595d2008-10-17T18:31:06+00:002008-10-17T18:31:06+00:00yves bretteActualité theatre<p>Pour la première séance de l'année, les Kamikaz vont s'échauffer avant de recevoir des équipes de la région, de Suisse et du Luxembourg.</p>
<p>Des matchs internationaux sont donc à venir alors préparez vos zygomatiques et réservez rapidement !</p> <p>Informations sur l'événement Organisateur : Fabrik'Théâtre
<br />
Type : Musique/Arts - Représentation
<br />
Heure et lieu Date : samedi 25 octobre 2008
<br />
Heure : 20:30 - 23:30
<br />
Lieu : Fabrik'Théâtre</p>
<p>Fabrik'Théâtre, 32 boulevard Limbert, France - Vaucluse - Avignon (84000)</p>Master Class : l'acteur devant la caméraurn:md5:000e80e2c6ad4a18f9976840c86fad662008-10-13T18:03:34+00:002008-10-13T18:03:34+00:00yves bretteFormation d'acteur <p>Jacques BEYNET "réalisateur de cinema" (prochain film "Lilith la femme
fatale" avec Eve ANGELI) et Yves BRUN Directeur de Starway Agency (Grande
agence internationale de promotion d'artistes) organisent un "Master Class":
"L'Acteur devant la camera" (unconscient acting: méthode déposée par
jacques beynet) à Lyon (la ville où le cinema a été inventé:à ne pas
oublier!!!!).
<br />
<br />
Ce stage est ouvert à tous, comme le théâtre de STANISLAVSKI qui a
révolutionné à jamais l'art dramatique: l'acteur vit son rôle, au lieu de
le jouer. En effet Stanislavski appela son théâtre "théâtre d'art de
Moscou ouvert à tous" !
<br /></p>
<p>A noter que "L'Acteur Studio" de New York doit pratiquement tout à
l'enseignement de Stanislavski , comme le soulignent ses membres les plus
éminents: Marlon Brando, James Dean , Paul Newman, etc …
Les candidatures seront acceptées après entretien téléphonique. Seule la
très grande motivation compte: n'oubliez pas que les plus grands acteurs
sont souvent de grands timides...
<br /></p>
<p>Ce stage très important a lieu les samedi et dimanche 25 et 26 octobre 2008
de 10h a 18h à Lyon (proche gare tgv) . Nombre de participants limité.
NB: Quelques places encore disponibles.
<br /></p>
<p>Renseignement et inscriptions:
<br />
<br /></p>
<p>Jacques Beynet: 06 80 42 32 51 ou jacquesbeynet@orange.fr
<br />
<br /></p>
<p>Yves . Starway 09 53 62 60 78 (uniquement de 11h à 17h)</p>Etudiante grecque cherche cours à Parisurn:md5:4ec19f7fdff5212a156c09ce3301a07e2008-10-11T09:37:23+00:002008-10-11T09:37:23+00:00yves bretteTheatre du monde <p>"madame/monsieur,
<br />
<br />
je m'appelle antigoni papathanasiou, j'ai 22 ans et je suis grecque.
<br />
<br />
je suis etudiante dans le departement de la langue et litterature francaises
d'athenes et en meme temps j'etudie (2 annees) a la meilleure ecole dramatique
d'athenes-veaki.pour l'inscription dans cette ecole j'ai donne des examens au
ministere de la culture et j'ai reussi. pendant l'ete j'ai suivi un stage
d'improvisation a paris.
<br />
<br />
je vais rester a paris au 20 novembre 2008 du juin 2009.je voudrais vous
demander si il y ont des cours ou des stages dans votre ecole que je pourrais
suivre pendant mon sejour a paris ? qu'est-ce que vous me conseillez?
<br />
<br />
je vous remercie d'avance et j'attends avec impatience votre reponse le plus
tot possible.
<br />
<br />
antigoni papathanasiou"</p>Le Centre de danse d'Alésia ouvre trois nouveaux cours de théâtre à Paris !urn:md5:d9eaefd6b36550323d215c08d909d6e42008-10-10T19:49:26+00:002008-10-10T19:49:26+00:00yves bretteCours de theatre<p>- 1 cours pour enfants le lundi de 17H à 18H
<br />
- 1 cours pour ados (11-14 ans) le mercredi de 12H à 13H30
<br />
- 1 cours pour ados (à partir de 15 ans) et adultes le dimanche de 16H à
17H30</p> <pre></pre>
<p>Au programme: des exercices ludiques pour prendre confiance en soi,
développer sa mémoire, stimuler son imaginaire, inventer des situations et
des personnages. Tout en s'amusant les participants échaufferont leur corps
et leur voix avant de se lancer dans des improvisations et de courtes
scènes.</p>
<pre></pre>
<p>Professeur confirmée (ayant déjà enseigné au Lycée Assomption-Lubeck,
Centre d'animation Marc Sangnier, Ecole américaine I.E.S...) Nina
Chataignier est une nouvelle venue dans l'équipe du centre de Danse
Alésia.</p>
<pre></pre>
<p>Les cours se déroulent au 119 avenue du Général Leclerc, 75014 Paris. Ils
débuteront le 13 Octobre 2008
<br />
Ils coutent:
<br />
- 110 Euros par trimestre pour un cours pour enfants.
<br />
- 130 Euros par trimestre pour un cours pour ados.</p>
<pre></pre>
<p>Renseignements sur le site du Centre de Danse Alésia www.centre-danse-alesia.com ou 01 45 43 56 57 ou auprès de Nina chataignier professeurtheatre@yahoo.fr ou 06 72 60 65 89.</p>STAGE DE THEATRE du 29 au 31 octobre 2008urn:md5:651215ec6c435b38ef4effb33b82a65c2008-10-09T07:17:51+00:002008-10-09T07:17:51+00:00yves bretteStages et expériences <p>OPHRENIE THEATRE (Paris) organise un STAGE DE THEATRE du 29 au 31 octobre 2008
en Normandie dans un espace de travail et d’accueil en pleine nature. Les
ateliers de pratique et de recherche théâtrale proposent une formation du
jeu de l’acteur où il importe de savoir se préparer concrètement pour
éveiller ses sens, muscler son imaginaire, approcher physiquement un rôle.
Il s’agira de conjuguer la pratique des exercices à un travail de
recherche et d’improvisation personnalisé. Pour inviter les participants
à déployer leur propre inventivité. La dramaturgie proposée suivra le fil
de ces propositions jusqu’à l’élaboration progressive d’un univers qui
rendrait compte de l’"épanchement du songe dans la vie réelle"… Les
participants puiseront dans un «réservoir» de textes traitant de la
thématique du songe un catalogue de personnages, de légendes, de chroniques
pour élaborer «le monde» de leur pièce et composer leur propre
dramaturgie. A travers les techniques de jeu du théâtre traditionnel
japonais nous aborderons la notion du temps et de l’espace. Modifier
l’ensemble corps/espace/temps pour ouvrir une nouvelle perspective au sein
de laquelle le corps est vécu différemment. S’intégrer à l’espace,
dialoguer et faire corps avec lui, dépenser son énergie dans un jeu de
tension et de détente. L’atelier réunira des personnes pratiquant les
disciplines de la comédie, de la musique, de la danse et du chant. Pour
échanger passions et compétences selon des approches plutôt ludiques,
rythmiques, gestuelles et vocales. Informations et inscriptions pour les
stages: 06 63 93 94 82
<br />
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Site : http://perso.wanadoo.fr/phrene/</p>Les Renc’Arts investissent le Mantois du 11 au 20 octobre !urn:md5:23945b97c3fa6af7df6dac54405616102008-10-03T08:28:05+00:002008-10-03T08:30:53+00:00yves bretteFestival<p>Les Renc’Arts, ce sont 10 jours consacrés à la musique, la danse, au théâtre et à la lecture publique, avec des spectacles, conférences, concerts, animations de stands à la rencontre du grand public, expositions, démonstrations, lectures publiques ou musicales… de quoi ravir un public large, avide d’émotions et de découvertes.</p>
<p>Nouveauté cette année : les acteurs culturels ouvrent leurs scènes et leurs salles. Plus de 20 rendez-vous portent le label Renc’Arts, gage de qualité et reflet de la diversité des talents du territoire.</p>
<pre></pre>
<p>5€ offerts pour chaque spectacle</p>
<pre></pre>
<p>Dans le cadre des Renc’Arts 2008, un chèque-remise de 5€ est offert par la Communauté d’Agglomération de Mantes en Yvelines, sur chacune des places achetées pour les spectacles payants.</p>
<p>Ce chèque sera disponible dans le journal gratuit JTM du jeudi 25 septembre, distribué dans plus de 140 lieux dans le Mantois (liste complète sur www.jtm-info.fr) et chez les acteurs culturels du Mantois suivants fin septembre :</p>
<p>- Bibliothèques de Guerville, Magnanville, Mantes-la-Ville, Porcheville et médiathèques de Mantes-la-Jolie (Georges-Duhamel et Louis-Aragon) et Rosny-sur-Seine.</p>
<p>- Blues sur Seine
- CAC Georges Brassens
- Centre des Arts et Loisirs de Buchelay
- Collectif 12
- Communauté d’Agglomération de Mantes en Yvelines - Service culturel
- ECM Le Chaplin
- École nationale de musique de danse et de théâtre de Mantes en Yvelines
- Hospice Saint-Charles
- La Passerelle
- Magnanville Jeunesse
- OMMASEC - Le Colombier
- Salle Jacques Brel
- Théâtre du Mantois – La Nacelle
- Trois petites notes de musique
- Université du Mantois Camille Corot</p>
<pre></pre>
<p>Pour toute information : 01 30 98 78 02 Programme complet...</p> <p>Samedi 11 octobre
11h, 14h30 et 16h30
Démonstration de papier marbré
Atelier
Le papier marbré a été très utilisé pour la reliure
des livres. Il décorait l’intérieur de la couverture
et parfois les plats de celle-ci.
Aujourd’hui, outre son rôle dans la reliure, la
très grande variété des motifs que la technique
« à la cuve » permet, incite les artisans d’art à
l’utiliser dans leurs réalisations d’objets décoratifs
ou fonctionnels en carton.
Entrée gratuite sur inscription
Centre des Arts et Loisirs de Buchelay
Informations et réservations : 01 30 92 59 20
ou c.aumont@mairie-buchelay.fr
Dans le cadre de la Biennale de l’Écrit
« Recto-verso, la face cachée du papier »
Un partenariat Commune de Buchelay
Association Signe et Image
<br />
<br />
Samedi 11 octobre
15h30 et 17h
Flon-Flon et Musette
Marionnettes (à partir de 4 ans)
D’après Elzbiéta - Édition : L’école des loisirs - O’ Navio Théâtre
Il est un endroit où les coquelicots poussent
sur le sable. Parfois, c’est la neige qui recouvre
le sable et les coquelicots ; parfois, ce sont
les fils de fer barbelés. Dans cet endroit, il y a
aussi une grande fenêtre qui donne sur l’histoire
de Flon-Flon, séparé de son amie Musette parce
qu’elle est « de l’autre côté » de la guerre.
« Flon-Flon et Musette attire la sympathie non seulement des
plus jeunes, mais encore des adultes (blasés) que nous sommes.
Autant dire que le spectacle est une réussite. Le jeu simple,
plein de tendresse, et la mise en scène, astucieuse, attachante,
projettent sur le spectateur de l’émotion laissent grande ouverte
la fenêtre de notre imaginaire . »
L’écho du Centre
Plein tarif : 7 € - Tarif réduit adhérents : 5 €
Le Colombier - Rue de la Ferme - Magnanville
Informations et réservations : 01 30 92 70 33
<br />
<br />
Samedis 11 et 18 octobre
et mercredi 15 octobre
Après-midi
Lectures publiques
Un hommage au papier sous toutes ses formes
La Municipalité de Buchelay et l’Association
Signe et Image poursuivent leur objectif de développement
de la lecture publique et de l’Écrit.
Dans ce cadre, elles proposent, en partenariat
avec les bibliothèques de la Communauté
d’Agglomération et la Bibliothèque Départementale
des Yvelines, de nombreuses lectures
de contes, extraits de textes et poèmes.
Entrée libre
Bibliothèques de Buchelay, Guerville, Magnanville,
Mantes-la-Jolie, Mantes-la-Ville, Porcheville et Rosny-sur-Seine,
Avec la participation du poète Gérard Duvallet
Programmation précise : 01 30 92 59 20
ou c.aumont@mairie-buchelay.fr
Dans le cadre de la Biennale de l’Écrit
« Recto-verso, la face cachée du papier »
Un partenariat Commune de Buchelay
Association Signe et Image
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Dimanche 12 octobre
15h30
Le Café Littéraire
« Chanteurs, vos papiers ! »
Création musicale de Magnanville-Jeunesse
Réalisation artistique : Alain Léamauff
Plasticienne : Gaëlle Querrec
Après le Café Libertaire, Magnanville Jeunesse
vous propose un spectacle musical, mettant en
scène des chansons et des poèmes « d’humeur
Papier ».
Entrée gratuite
Halle de Buchelay
Informations et réservations : 01 30 92 59 20
ou c.aumont@mairie-buchelay.fr
Dans le cadre de la Biennale de l’Écrit
« Recto-verso, la face cachée du papier »
Un partenariat Commune de Buchelay
Association Signe et Image
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Lundi 13 octobre
14h
La fabrication industrielle du papier
Conférence organisée par l’Université du Mantois Camille Corot
Denis Peaucelle, conservateur du musée
Le Nil à Angoulême, abordera l’histoire industrielle
de la fabrication du papier, tandis que
Jacques Brejoux, responsable du Moulin du
Verger à Angoulême, évoquera le Papier de
Chine et le Papier arabe.
Tarifs : 6,50€, 7€, 9€
Hôtel de Ville de Buchelay
Informations et réservations : 01 30 92 59 20
ou c.aumont@mairie-buchelay.fr
Dans le cadre de la Biennale de l’Écrit
« Recto-verso, la face cachée du papier »
Un partenariat Commune de Buchelay
Association Signe et Image
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Mardi 14 octobre
17h30
Fondements et courants de l’islam
Conférence-projection organisée par l’Université du Mantois
Camille Corot - Par Nicolle Samadi
Le pilier du monothéisme islamique, le Tawhid,
forme l’ossature du discours coranique et établit
une frontière entre la « religion vraie », l’islam, et
les autres monothéismes. Nous tenterons d’approfondir
cette notion d’un Dieu exclusif et absolu
et d’en souligner les conséquences. Le fait coranique
et la proclamation de l’unité divine n’ont
pas empêché les divisions entre musulmans. Des
courants apparaissent dès la mort du Prophète.
Quel rôle jouent les principaux schismes de l’islam
dans la géopolitique du monde actuel ?
Tarif : 7€
Hôtel de la CAMY - Rue des Pierrettes - Magnanville
Informations et réservations : 01 30 42 91 59
ou 01 30 42 91 55 ou hospice-corot@wanadoo.fr
<br />
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Mardi 14 octobre
20h30
Les mardis de la Passerelle
Concert d’Isabelle Mayereau
« Quand la chanson dite française se nourrit de couleurs jazzy
mâtinées de rythmes latinos et d’histoires de vies qui font mouche
parce que riches d’émotions sincères et d’humour à partager,
alors on en redemande toujours. C’est le style Isabelle
Mayereau. Elle garde ce phrasé tellement élégant dans ses
paroles et cette touche si légère sur sa guitare que les années
peuvent s’écouler « La » Mayereau surprend toujours »
Extrait de Jean-Pierre Bourcier - La Tribune
Tarif : 5€
Centre socioculturel La Passerelle
41 rue Nationale - 78710 Rosny-sur-Seine
Informations et réservations : 01 30 42 80 60
Un partenariat Ville de Rosny-sur-Seine / Magnanville Jeunesse
<br />
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Mercredi 15 octobre
14h30
KAMISHIBAÏ, le petit Théâtre
de papier japonais
Spectacle animé par le conteur Jean-Claude Pommier,
de la compagnie franco-japonaise Pokkowapa, le Kamishibaï
va enchanter son public par des contes japonais
Il traversait jadis les villages pour narrer des histoires
aux enfants, illustrées de planches expressives,
coulissantes dans un théâtre portable.
Spectacle gratuit
Espace Lecture Les Brouets - Mantes-la-Ville
Informations et réservations : 01 30 92 59 20
ou c.aumont@mairie-buchelay.fr
Dans le cadre de la Biennale de l’Écrit
« Recto-verso, la face cachée du papier »
Un partenariat Commune de Buchelay
Association Signe et Image
www.agenda-culturel-mantois.fr
<br />
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Mercredi 15 octobre
15h
Papillage
Danse, musique et jeux de papiers
Un spectacle de MAD Production
Conception Nadine Dumain et Michala Marcus
Sur scène des objets imaginaires en papier.
Accompagnée d’un contrebassiste, une danseuse
virevoltante les met en mouvement et leur
insuffle la vie. Entrant et sortant des pages d’un
grand livre, elle rencontre des feuilles qu’elle
métamorphose pour fabriquer des histoires ou
des images : livre-carrousel de petits personnages,
animal insolite, chenille, femme en costume
de papier, écran d’ombres et d’écritures…
Un tourbillon de poésie pour un hommage magnifique au livre et au
papier. Un spectacle étonnant, qui nous rappelle que des origines
à nos jours, le papier nous raconte autant qu’il se raconte.
Tarif plein : 12€ - Tarif réduit : 8€ - Tarif groupe et moins de 12 ans : 6€
La Nacelle - Rue de Montgardé - Aubergenville
Renseignements et réservations : 01 30 95 37 76
ou www.lanacelle.org
Dans le cadre de la Biennale de l’Écrit
« Recto-verso, la face cachée du papier »
Un partenariat Commune de Buchelay
Association Signe et Image
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Jeudi 16 octobre
20h
Mantes chante
Scène acoustique
Découvrez des groupes et des artistes locaux
à l’occasion de la sortie de la compilation de chanson
française Mantes chante : Boule et Caillou,
Princes Chameaux, Melle Sane, Alain Léamauff,
Les pieds libres, Ivan Malherbe, Entre Deux,
Jennifer Paprocki, ManouchK !
Entrée libre
CAC Georges Brassens - 18 rue de Gassicourt - Mantes-la-Jolie
Renseignements et réservations au 01 30 63 03 30
Programme complet sur www.cacgeorgesbrassens.com
<br />
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Jeudi 16 octobre
20h30
Novecento : pianiste
d’Alessandro Baricco
Lecture musicale
Mise en espace par Philippe Chateau
Avec Tchili, Marcel Mankita, Philippe Chateau
Piano : Benoît de Mesmay.
Spectacle créé en collaboration avec l’École nationale de musique
de danse et de théâtre de Mantes en Yvelines et le Collectif 12
et en coproduction avec le Théâtre du Mantois
Au début du XXe siècle, sur le pont du Virginian,
un marin trouve un enfant dans un carton de citrons
posé sur un piano. Il le nomme Novecento.
Pendant plus de trente ans, Novecento ne quitte
pas le navire, ne met pas un pied à terre. Et pourtant,
il devient le plus grand pianiste de jazz…
Sa célébrité arrive jusqu’aux oreilles de Jelly
Roll Morton « l’inventeur du jazz », qui s’embarque
pour une traversée sur le Virginian afin de
défier Novecento dans un duel de touches noires
et blanches.
Tarifs : 12,50€ / 9,50€ (+ de 60 ans, demandeurs d’emploi,
étudiants, groupe d’au moins 5 personnes, adhérents
des structures partenaires de la Communauté d’Agglomération
de Mantes en Yvelines) et entrée libre (Élèves de l’ENM,
élèves des écoles de musique de la Communauté d’Agglomération
de Mantes en Yvelines, enfants de moins de 16 ans).
Auditorium - École nationale de musique de danse et de théâtre
de Mantes en Yvelines - 12 Boulevard Calmette - Mantes-la-Jolie
Tél. : 01 34 77 88 88 - www.enm-mantes.fr et www.collectif12.org
<br />
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Vendredi 17 octobre
17h30
KAMISHIBAÏ, le petit Théâtre
de papier japonais
Spectacle animé par le conteur Jean-Claude Pommier,
de la compagnie franco-japonaise Pokkowapa, le Kamishibaï
va enchanter son public par des contes japonais
Il traversait jadis les villages pour narrer des histoires
aux enfants, illustrées de planches expressives
coulissantes dans un théâtre portable.
Spectacle gratuit
Bibliothèque de Buchelay - 14 route de Mantes - Buchelay
Informations et réservations : 01 30 92 59 20
ou c.aumont@mairie-buchelay.fr
Dans le cadre de la Biennale de l’Écrit
« Recto-verso, la face cachée du papier »
Un partenariat Commune de Buchelay
Association Signe et Image
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Vendredi 17 octobre
20h
Mantes chante
Café concert - Sortie de la compilation
Découvrez des groupes et des artistes locaux
à l’occasion de la sortie de la compilation de chanson
française Mantes chante : Boule et Caillou,
Princes Chameaux, Melle Sane, Alain Léamauff,
Les pieds libres, Ivan Malherbe, Entre Deux,
Jennifer Paprocki, ManouchK !
Entrée 5 € - Gratuit pour les adhérents du CAC
Entrée + CD 10 €
CAC Georges Brassens - 18 rue de Gassicourt - Mantes-la-
Jolie
Renseignements et réservations au 01 30 63 03 30
Programme complet sur www.cacgeorgesbrassens.com
<br />
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Vendredi 17 octobre
20h30
Saleté
Théâtre - Danse hip-hop
D’après Robert Schneider
Chorégraphie et mise en scène Farid Ounchiouene
Texte dérangeant, Saleté raconte l’histoire de Sad,
irakien débarqué en Allemagne et vendeur de
roses. À travers le personnage de Sad, immigré
clandestin qui a étudié la philosophie et la
littérature allemande, Robert Schneider interroge
l’intériorisation des préjugés et des fantasmes
sociaux. La Compagnie Farid’O propose une
interprétation de ce monologue où quatre danseurs
incarnent tour à tour Sad et ses souvenirs, Sad
et ses souffrances, Sad et les autres... La légèreté
de la danse vient alors étrangement résonner
avec la dureté du texte.
Tarifs : 10€, 5€ et 3€
Collectif 12 - 174 Boulevard du Maréchal Juin - Mantes-la-Jolie
Informations et réservations : 01 30 33 22 65 - www.collectif12.org
<br />
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Vendredi 17 octobre
21h
Correspondances
Danse africaine et hip-hop par la Cie Georges Momboye
Après Clair de lune, le retour de Georges
Momboye à La Nacelle ! Et un nouveau défi :
la confrontation explosive de la danse africaine
et du hip-hop. Les Correspondances de ce dernier
spectacle sont celles qui se lient ici entre la
tradition et l’univers urbain. Mais ce sont aussi
celles qui peuvent se nouer sur un quai de gare,
espace unique de la chorégraphie, propice aux
rencontres fortuites, où l’on se fait les poches,
où l’on se grille la politesse, où l’on court après
le temps… Toujours autant d’énergie, d’humour,
et d’insolence !
Un spectacle « à pleine vapeur », nerveux, souple, drôle et très visuel.
La Croix
Tarif plein : 12€ - Tarif réduit : 8€ - Tarif groupe et moins de 12 ans : 6€
La Nacelle - Rue de Montgardé - Aubergenville
Renseignements et réservations : 01 30 95 37 76
www.lanacelle.org - www.ladanse.com/momboye
<br />
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Du 18 octobre
au 2 novembre
Tous les jours de 14h à 18h
La ligne bleue
Exposition peintures de Francis Villard
Repéré à ses débuts pour ses décors de spectacle
auprès de Robert Charlebois, Francis Villard,
l’un des principaux artistes figuratifs de notre
région, se consacre depuis à la peinture. Il présente
à l’occasion des 10 ans de Blues sur Seine
une expo bleue, alliant des créations étonnantes
de musiques et d’ambiances blues.
Entrée libre
Exposition visible du lundi au dimanche de 14h à 18h
Hospice Saint-Charles - 30 rue Nationale - Rosny-sur-Seine
Tél. : 01 30 42 91 55 - Avec la collaboration de Blues sur Seine
<br />
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Samedi 18 octobre
15h30
La Route du Triton bleu
Par la Compagnie Les Mots Tissés - Île-de-France
Création Blues sur Seine, le Colombier et le CAC G. Brassens
Avec Serge Tamas (guitare/voix), Karine Mazel-Noury (récit/
chant), Clémentine Desprez (récit/chant) et David Kpossou (harmonica/
voix)
Mise en scène : Jean-Louis Esclapès.
Entre conte et musique, La Route du Triton bleu
invite le jeune public à se plonger dans un imaginaire
inspiré du Mississippi des années 30.
Sous forme de voyage initiatique, quatre artistes
entremêlent voix et instruments pour partir sur
le chemin des racines africaines du blues. Un
jeu de rythmes et de mélodies qui navigue d’un
continent à l’autre.
Plein tarif : 7€ - Tarif réduit : 5€
À partir de 6 ans
Le Colombier - Rue de la Ferme - Magnanville
Informations et réservations : 01 30 92 70 33
<br />
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Samedi 18 octobre
20h45
Orchestre National de Barbès
Le mythique Big Band est de retour…
Depuis 11 ans les joyeux gaillards de l’ONB parcourent
le monde et conquièrent les publics avec
leur impressionnante énergie scénique et leurs
rythmes endiablés.
Tarif unique : 15€
Salle Jacques Brel - 21 rue des Merisiers - Mantes-la-Ville
Renseignements et réservations : 01 30 98 55 46 (Service
Culturel)
<br />
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Dimanche 19 octobre
De 10h à 18h
Journée portes ouvertes
Toute l’offre culturelle du Mantois en un seul et même lieu, avec
les acteurs culturels du Mantois.
Stands d’information, mini-spectacles, conférence…
ponctueront cette journée « vitrine » de
l’offre culturelle du Mantois. Un programme pour
toute la famille, avec musique classique et amplifiée,
danse, théâtre, lecture publique…
Entrée libre
École nationale de musique de danse et de théâtre
de Mantes en Yvelines - Boulevard Calmette - Mantes-la-Jolie
Tél. : 01 34 77 88 88</p>Charles Berling à la Fnac des Ternes pour Fin de Partieurn:md5:8f1b99f363d8ed14304ffe666754a1022008-10-02T07:16:10+00:002008-10-02T07:16:10+00:00yves bretteComédiens et acteurs <p>"Chers amis,</p>
<p>Je participe à une rencontre à la Fnac des Ternes ce vendredi 3 octobre à 17h30 autour de FIN DE PARTIE en compagnie de Dominique Pinon et de Laura Pels, directrice du Théâtre de l'Atelier.
Venez nombreux</p>
<p>Charles Berling"</p>
<p>Fnac Ternes, avenue des Ternes - 75017 Paris</p>Collectif vous invite à La Rue du CRIME le samedi 4 octobre à 15:45urn:md5:7cd1035f93e9d818135a9b99d13ca6702008-10-02T07:14:01+00:002008-10-02T07:14:01+00:00yves bretteActualité theatre <p><br />
Informations sur l'événement Organisateur : Collectif Passages et Alise Tournois et Alexis LAMEDA
<br />
Type : Musique/Arts - Représentation
<br />
Réseau : Global
<br />
Heure et lieu Heure de début : samedi 4 octobre 2008 à 15:45
<br />
Heure de fin : dimanche 5 octobre 2008 à 23:30
<br />
Lieu : Montreuil
<br />
Adresse : Rue Bonouvrier
<br />
Ville : Montreuil, France
<br /></p>
<p>Coordonnées Téléphone : 0609098448
<br />
Adresse électronique : lameda.alexis@gmail.com
<br /></p>
<p>Description :LE SAMEDI 4 & LE DIMANCHE 5 OCTOBRE De 14h a 23h Gratuit
<br />
Le Collectif Passages participe au Festival des Arts, des Gens et des Rues de Montreuil.
<br /></p>
<p>Venez découvrir en images, en musiques, et en mots une performance autour de la Criminalitée
"La Rue du Crime"
mise en scène par Alexis Lameda et Alise Tournois
<br />
<br /></p>
<p>www.collectifpassages.com</p>Danse buto "Le Labyrinthe" - Paris 10-15 oct. 2008urn:md5:039abbf348509adf654070257c581d412008-10-01T07:07:42+00:002008-10-01T07:07:42+00:00yves bretteActualité theatre<p>Au Théâtre du Temps, 9, rue du Morvan, Métro Voltaire, Paris XIème</p> <p>La saison de notre compagnie s'ouvre avec la reprise d'un spectacle de danse butô créé à Athènes il y a près d'un an, "Le Labyrinthe", qui trouve une maison où s'abriter à Paris au Théâtre du Temps, pour cinq représentations : vendredi 10, samedi 11, dimanche 12, mardi 14 et mercredi 15 octobre 2008 à 20h30. Relâche le lundi.
<br />
<br />
Le Labyrinthe (Titre original: O Labyrinthos)
<br />
Danse butô
<br />
Création à Athènes (Grèce) en novembre 2007
<br />
Conception et danse: Sophie Hutin
<br />
Musique: Nikos Kyriazopoulos
<br />
<br /></p>
<p>"Quand l’homme crée sa propre nature, c’est-à-dire la Ville,
une « seconde » nature,
au-delà et par-delà sa propre volonté…
Quand la ville devient un corps vivant…
Aller à l’intérieur du monstre, à l’intérieur de l’artifice,
au sein de la « nature » humaine.
Explorer les sons, les odeurs, les images.
Sentir les énergies, la vie et la mort dans leurs nouvelles règles.
Et parfois, sentir le monde perdu de l’ancienne nature,
les arbres, les animaux, réminiscence étrangère.
Sentir, aussi, d’ancestrales régulations sociales, moribondes ?
Pour mon exploration, j’ai voulu marcher à travers Athènes.
<br />
En silence.
<br />
Sentir et danser.
Danser la beauté et l’horreur. Danser sur le fil. Marcher.</p>
<p>Qui suis-je ?
Je suis
le mendiant rieur"</p>
<p>La danse butô, danse du corps obscur, est née d’une révolution des corps dans le Japon des années 60 et 70.
Le corps, imparfait et vacillant, lance un appel à la terre-mère, à ses ancêtres, danse le chaos du monde.
« Creuser l’enfer, c’est y engouffrer le ciel. » Pierre Emmanuel</p>
<p>Sophie Hutin
<br />
Théâtre de l'homme qui marche
<br />
http://www.myspace.com/sophiehutin
<br />
<br />
<br />
Réservations: 01 43 55 10 88
Tarifs : 13 euros / 10 euros
Durée : 45 minutes</p>Rentrée de l'atelier théâtre à Mantes la Jolie, au Collectif 12urn:md5:c36971356510e1f74ee3b87c474a99af2008-09-27T17:30:34+00:002008-09-29T17:33:39+00:00yves bretteCours de theatre <p>Prise de contact et premier atelier en ce jeudi soir.
<br />
<br />
Les animateurs :
Mbembo et Marie-Pierre Revelut, comédiennes au <a href="http://www.theatre.brette.biz/blog/2007/03/27/18-collectif-12" hreflang="fr">Collectif 12</a>
<br />
<img src="https://www.theatre.brette.biz/images/mbembo.JPG" alt="" />
<br />
(photo de la comédienne Mbembo)
<br />
<br />
et deux comédiens de la <a href="http://www.theatre.brette.biz/blog/2008/09/27/344-turandot-ou-le-congres-des-blanchisseurs-de-bertolt-brecht-par-la-compagnie-toc" hreflang="fr">compagnie TOC</a>, en résidence au Collectif 12 :
<br />
Estelle Lesage, comédienne<br /></p>
<p>Estelle a été formée à l’Université de Paris X, en Maîtrise d’Arts du Spectacle. Elle a travaillé avec Nicolas Fleury, Richard Sammut, Catherine Boscowitz, Jean-Pierre Vincent, Bernard Sobel et avec l’Emballage Théâtre en tant que comédienne. Elle a été assistante à la mise en scène d’Eric Da Silva et de Delphine Eliet. Elle a participé à de nombreux spectacles du Collectif 12, y anime des ateliers et y assure parfois la coordination. Estelle a joué dans tous les spectacles du T.O.C., et a participé à la création de la compagnie. Elle y sévit depuis en jeu, en dramaturgie et en organisation.
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Etienne Parc, comédien
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Etienne a été formé au conservatoire du 9ème à Paris, où il a travaillé avec Gérard Astor. Il a participé à l'Impro-class de Charles Richards et aux ateliers du Théatre des Quartiers d’Ivry avec Dominique Bertola. Il travaille avec Xavier Marchand (Le Bois Lacté), Frédéric Fisbach (L’Annonce Faite à Marie et Les Feuillets d’Hypnos) et N. Kerszenbaum (Cie Franchement tu). Il intervient dans l’exposition d’Artus à la Galerie Patricia Dorfmann. Il participe aux travaux de Ludovic Fouquet et Pulcherie Gadmer. Titulaire d'un BAFA « Jeux Dramatiques », il travaille aussi en tant qu'intervenant Théâtre dans les écoles, et est animateur en milieu hospitalier (Pédopsychiatrie, Pédiatrie Générale, Neurologie). Etienne a joué dans les derniers spectacles du TOC : ER23 (je n'ai pas de motifs) et Robert Guiscard et Turandot, et à créé une petite forme autobiographique Le suicide fictif d’Etienne Parc. Il participe également à l’administration de la Cie, et plus spécialement à la communication et a rejoint récemment l’agence A de Monita Derrieux.
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L'axe sera de travailler cette année sur <a href="http://www.theatre.brette.biz/blog/2008/04/12/278-l-opera-de-quat-sous-bertold-brecht" hreflang="fr">L'Opéra de quat'sous de Bertold Brecht</a> et d'en monter une version amateur, parallèlement au projet professionnel déjà évoqué sur ces pages.
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Les comédiens du TOC annoncent un type de travail fréquemment "à la table" avec des allez-retour du texte à la scène, Mbembo et Marie Pierre semblent préférer un travail sur le plateau. L'idée est une complémentarité. Le groupe va de 14 à 60 ans et a des expériences théâtrales très diverses. J'en parlerai (ou chacun le fera lui-même) lorsque nous nous connaitrons davantage.</p>