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Paul Claudel

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Paul Claudel (né le 6 août 1868 à Villeneuve-sur-Fère (Aisne) — mort le 23 février 1955 à Paris) était un diplomate, poète, dramaturge et essayiste français, qui fut membre de l'Académie française.

Sommaire 1 Biographie 2 Ses œuvres 3 Décoration 4 Citations 5 Anecdote 6 Bibliographie 7 Liens externes





Biographie Paul Claudel découvre Arthur Rimbaud par Les Illuminations. Il qualifia ce jeune poète de « mystique à l'état sauvage », (il laissera une trace éclatante de ce passage dans Tête d'or).

Paul Claudel, selon ses dires, baignait, comme tous les jeunes gens de son âge, dans le bagne matérialiste du scientisme de l'époque. Il se convertit en assistant en curieux aux vêpres à Notre-Dame de Paris à la Noël 1886. " J'étais debout, près du deuxième pilier, à droite, du côté de la sacristie. Les enfants de la Maîtrise étaient en train de chanter ce que je sus plus tard être le Magnificat. C'est alors que je fus touché et que je crus ...". Sa foi catholique devient dès lors essentielle dans son œuvre qui chantera la création: De même que Dieu a dit des choses qu'elles soient, le poète redit qu'elles sont. Cette communion de Claudel avec Dieu a donné ainsi naissance à près de quatre mille pages de textes. Il y professe un véritable partenariat entre Dieu et ses créatures, dans son mystère et dans sa dramaturgie. Voir Le Soulier de satin et L'Annonce faite à Marie, par exemple.

Diplomate, il exerce partout dans le monde.

Il est consul à Prague, Francfort (Allemagne), Hambourg (Allemagne). Ministre plénipotentiaire à Rio de Janeiro (Brésil), à Copenhague (Danemark). Ambassadeur de France à Tokyo (Japon) de 1921 à 1927, Washington (États-Unis d'Amérique) de 1927 à 1933, et finit sa carrière à Bruxelles (Belgique) en 1935. Paul Claudel fut élu à l'Académie française en 1946, au fauteuil 13, succédant à Louis Gillet. Après sa disparition, il y fut remplacé, en 1956, par Wladimir d'Ormesson.

Il était le frère cadet de la sculptrice Camille Claudel. D'origine bourgeoise provinciale, Paul Claudel est né à Villeneuve-sur-Fère, en 1868, sur les confins de la Champagne et des Ardennes. De famille catholique, l'enseignement laïque lui fait perdre la foi qu'il retrouvera, à l'âge dix-huit ans, le jour de Noël, le 25 décembre 1886, dans la cathédrale Notre-Dame de Paris, lors d'une illumination subite. Sa vie de diplomate, de 1893 à 1936, le conduit à séjourner presque constamment à l'étranger dans divers pays, consul de France à Prague, Francfort, Hambourg, ministre plénipotentiaire à Rio de Janeiro, à Copenhague, ambassadeur de France à Tokyo, à Washington, enfin à Bruxelles, de 1933 à 1955, où se terminera sa brillante carrière.

Sa vie littéraire conduite parallèlement s'épanouira glorieusement, au terme de son rôle de diplomate, dans sa propriété de Brangues, aux confins de la Savoie et du Dauphiné. Ses conceptions, en étroit rapport avec les idées religieuses, l'incitent à préciser le rôle du poète dont le langage doit traduire l'unité fondamentale du monde des choses et de l'esprit, correspondant à une véritable co-naissance abolissant la contradiction objet-sujet. C'est dire l'indéniable dimension philosophique de son œuvre, qui reste à redécouvrir sous cet aspect.

Il est enterré dans le parc du château de Brangues; sa tombe porte cette curieuse épitaphe: « Ici reposent les restes et la semence de Paul Claudel »

Ses œuvres Théâtre 1890 : Tête d'or (première version) 1892 : La Jeune Fille Violaine (première version) 1893 : La Ville (première version) 1894 : L'Échange et Tête d'Or (deuxième version) 1901 : La Jeune Fille Violaine (deuxième version) 1901 : Le Repos du septième jour 1911 : L'Otage, drame en trois actes 1912 : L'Annonce faite à Marie 1917 : L'Ours et la Lune 1918 : Le Pain dur, drame en trois actes 1919 : Les Choéphores d'Eschyle 1920 : Le Père humilié, drame en quatre actes 1920 : Les Euménides d'Eschyle 1920 : Protée, drame satirique en deux actes (première version) 1929 : le Soulier de satin ou Le pire n'est pas toujours sûr, action espagnole en quatre journées 1933 : Le Livre de Christophe Colomb, drame lyrique en deux parties 1939 : Jeanne d'Arc au bûcher 1939 : La Sagesse ou la Parabole du destin 1942 : L'Histoire de Tobie et de Sara, moralité en trois actes 1949 : Protée, drame satirique en deux actes (deuxième version) 1948 : Le Partage de midi, drame (deuxième version) Poésie 1896 : Connaissance de l'Est 1905 : Poèmes de la Sexagésime 1907 : Processionnal pour saluer le siècle nouveau 1915 : Corona benignitatis anni dei 1919 : La Messe là-bas 1922 : Poèmes de guerre (1914-1916)]] 1925 : Feuilles de saints 1942 : Cent phrases pour éventails 1945 : Visages radieux 1949 : Accompagnements Essais 1928 : Posirions et propositions, tome I 1929 : L'Oiseau noir dans le soleil levant 1934 : Posirions et propositions, tome II 1935 : Conversations dans le Loir-et-Cher 1936 : Figures et paraboles 1940 : Contacts et circonstances 1942 : Seigneur, apprenez-nous à prier 1946 : L'Œoeil écoute 1949 : Emmaüs 1950 : Une voix sur Israël 1951 : L'Évangile d'Isaïe 1952 : Paul Claudel interroge l'Apocalypse 1954 : Paul Claudel interroge le Cantique des Cantiques 1956 : Conversation sur Jean Racine 1957 : Sous le signe du dragon 1958 : Qui ne souffre pas... Réflexions sur le problème social 1958 : Présence et prophétie 1959 : La Rose et le rosaire 1959 : Trois figures saintes pour le temps actuel Mémoires, journal 1954 : Mémoires improvisés. Quarante et un entretiens avec Jean Amrouche 1968 : Journal. Tome I : 1904-1932 1969 : Journal. Tome II : 1933-1955 Correspondances 1949 : Correspondance de Paul Claudel et André Gide (1899-1926) 1951 : Correspondance de Paul Claudel et André Suarès (1904-1938) 1952 : Correspondance de Paul Claudel avec Gabriel Frizeau et Francis Jammes (1897-1938), accompagnée de lettres de Jacques Rivière 1961 : Correspondance Paul Claudel et Darius Milhaud (1912-1953) 1964 : Correspondance de Paul Claudel et Lugné-Poe (1910-1928). Claudel homme de théâtre 1966 : Correspondances avec Copeau, Dullin, Jouvet. Claudel homme de théâtre 1974 : Correspondance de Jean-Louis Barrault et Paul Claudel 1984 : Correspondance de Paul Claudel et Jacques Rivière (1907-1924) 1990 : Lettres de Paul Claudel à Élisabeth Sainte-Marie Perrin et à Audrey Parr 1995 : Correspondance diplomatique. Tokyo (1921-1927) 1995 : Correspondance de Paul Claudel et Gaston Gallimard (1911-1954) 1998 : Le Poète et la Bible, volume 1, 1910-1946, Gallimard, coll. « Blanche » 2002 : Le Poète et la Bible, volume 2, 1945-1955, Gallimard, coll. « Blanche » 2005 : Correspondance de Paul Claudel avec les ecclésiastiques de son temps. Volume I, Le sacrement du monde et l'intention de gloire (éditée par Dominique Millet-Gérard). Paris : Champion, coll. « Bibliothèque des correspondances, mémoires et journaux » n° 19, 2005. 655 p., 23 cm. ISBN 2-7453-1214-6. 2005 : Une amitié perdue et retrouvée : correspondance de Paul Claudel et Romain Rolland (édition établie, annotée et présentée par Gérard Antoine et Bernard Duchatelet). Paris : Gallimard, coll. « Les cahiers de la NRF », 2005. 479 pp., 21 cm. ISBN 2-07-077557-7.

Décoration Grand-croix de la Légion d'honneur

Citations « La tolérance, il y a des maisons pour cela » dit-il un jour à Jules Renard, mais cette phrase est aussi attribuée à Georges Clemenceau. « L'Écriture n'est pas la propriété des spécialistes, c'est un jardin public où tous les chrétiens ont le droit de se promener » « ... pourquoi est-ce que j'ai fait tout cela, que Dieu m'a commandé, tout cela que personne ne lit, à quoi personne ne s'intéresse, encore moins les chrétiens et les prêtres que les autres ? » Sur un livre de Claudel : « Cette chose me fait prier. » « Si l'ordre est le plaisir de la raison, le désordre est le délice de l'imagination. »

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